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Après une longue maladie

Habib Yousfi tire sa révérence

Il a été chef de cabinet de Ben Bella, ancien moudjahid et fondateur de la Cgea.

L'ancien patron de la Confédération générale des entrepreneurs algériens Cgea n'est plus. Habib Yousfi est décédé, samedi dernier, à l'âge de 92 ans après une longue lutte contre la maladie, ont annoncé ses proches. Connu pour son sens du professionnalisme et son engagement en faveur de l'essor économique de l'Algérie, feu Yousfi était également un grand homme de la révolution et de la Guerre de Libération nationale. Membre de la Fédération de France du Front de Libération nationale, FLN, alors qu'il poursuivait des études en droit dans la capitale française, le défunt avait contribué à animer la cellule de liaison de la Fédération de France avant d'être arrêté par la police coloniale, en compagnie d'autres comme Ahmed Taleb El Ibrahimi, Mohamed Bedjaoui, Salah Louanchi chargé de l'organique, Lahrizi et d'autres militants aussi. Il a été emprisonné dans plusieurs prisons françaises, notamment à «la Santé» de Paris, Melun et Fresnes.
Au lendemain de l'indépendance, Yousfi a été appelé à assumer les fonctions de chef de cabinet du président Ben Bella, cela avant qu'il ne se tourne résolument vers le monde des affaires. En effet, c'est en 1967 que le défunt a décidé de fonder sa propre affaire, en créant sa société de production de produits d'hygiène et de toilette. Par la suite, face aux difficultés économiques d'alors et conscient de l'apport des entrepreneurs dans la bataille de développement économique, il créera une structure patronale, la Cgea, «afin d'établir un dialogue avec les autorités et fut désigné en tant que président de cette organisation patronale». Feu Yousfi était également très sollicité de part et d'autre par de nombreux investisseurs étrangers d'autres pays, dont les Etats-Unis d'Amérique les USA, au sujet de programmes et démarches économiques et de formations dans divers domaines. Sur sa page facebook, Saïda Neghza présidente de la Confédération générale des entrepreneurs algériens Cgea, a déploré son absence du territoire national en ces moments pénibles. «Le destin a voulu que je sois peinée, en ce jour, par ton départ... Mais ce qui me chagrine le plus, ce n'est pas tant ton décès, car c'est la volonté de Dieu, mais c'est plutôt le fait que je sois loin de toi, pour te dire un dernier adieu». Paix à son âme.

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