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Massacre de Sakiet Sidi Youcef

Goudjil : «La France voulait un massacre synonyme de rupture»

Le moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, a posté sur son compte de la platforme X, une déclaration en rapport avec la commémoration de Sakiet Sidi Youcef. « 67 ans se sont écoulés depuis les événements de Sakiet Sidi Youcef. Le colonialisme français voulait en faire un massacre synonyme de rupture », a écrit Salah Goudjil. En effet, l’armée coloniale entendait donner une « leçon » aux Tunisiens qui apportaient un soutien franc aux combattants de l’ALN. L’objectif assumé de l’armée française était justement de terroriser les habitants du village de Sakiet Sidi-Youcef, d’en tuer des dizaines de ses personnes, pour en faire une sorte d’exemple de ce que risquait tout Tunisien qui soutenait le combat de l’Algérie pour son indépendance. Les bombardements ciblaient spécifiquement les populations civiles pour, comme l’a affirmé Salah Goudjil, provoquer une rupture dans l’acte de soutien. Cette thèse est d’autant plus crédible que l’attaque du 8 févier 1958 était précédée par deux bombardements-sommations les 1er, 2 octobre 1957 et le 30 janvier 1958. Ces attaques meurtrières n’avaient pas atteint leur but, celui d’amener une cassure entre les Tunisiens et les Algériens. La troisième attaque, dont on a commémoré hier le 67e anniversaire devait être terrible, meurtrière à un point qui frapperait les esprits. Cela conforte le caractère intentionnel et assumé du massacre commis par la France coloniale, en ce 8 février 1958, sur le territoire d’un pays tiers et qui plus est, indépendant. Il y a préméditation dans ce meurtre collectif volontaire. Un crime contre l’humanité. Et la thèse émise par Salah Goudjil trouve toute sa pertinence. Il s’est avéré, cependant, que ce meurtre de masse a produit le résultat contraire, puisque, comme l’a encore souligné le président du Conseil de la nation dans son message sur X, le martyre de Sakeit Sidi-Youcef est entré dans l’Histoire des deux peuples qui « l’a immortalisé comme un symbole d’honneur, de solidarité, de cohésion et d’unité de destin ». 67 ans après les bombardements, la mémoire est demeurée intacte et les peuples tunisien et algérien le célèbrent, comme tout martyre est célébré. Pour le président du Conseil de la nation, enfin, cette commémoration est « un témoignage de la force des liens entre les peuples algérien et tunisien, que les dirigeants des deux pays veillent à élever aux plus hauts niveaux ».

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