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Sécurité alimentaire

En avant toute !

Des investissements en milliards de dollars et des dizaines de milliers d’hectares mobilisés.

La sécurité alimentaire n’est pas un slogan creux et encore moins un rêve inatteignable. Le président de la République en a fait un objectif stratégique et développé une démarche cohérente, rationnelle et ambitieuse pour y parvenir. En alliant élargissement du foncier agricole aux investissements lourds consentis dans le Grand Sud et les Hauts-Plateaux, passant par la contractualisation de partenariats avec de grands groupes étrangers et l’introduction d’outils technologiques dans le métier de l’agriculture, on peut raisonnablement affirmer que l’Algérie est en passe de gagner la bataille de la sécurité alimentaire.
Dans cet ensemble de décisions qui aboutiront dès 2025 à l’autosuffisance en blé dur, à la cessation d’importation d’aliment de bétail dans un avenir proche, à la production de milliards de litres de lait et à s’engager résolument dans les exportations massives de fruits et légumes, il est entendu que c’est bien une forte volonté politique qui a permis l’essor, aujourd’hui, constaté sur le terrain.
Pour atteindre cet objectif, l’Algérie a mis en place une série de réformes et d’initiatives qui visent à renforcer la capacité de production agricole du pays. L’élargissement du foncier agricole, par exemple, est une mesure cruciale qui permet d’accroître la superficie cultivée. Cette approche fait écho à la nécessité de rendre l’agriculture algérienne plus résiliente face aux défis environnementaux et climatiques.
Les investissements dans les régions du Grand Sud et des Hauts-Plateaux témoignent également de cette stratégie globale. Ces zones, jadis négligées, possèdent un potentiel énorme pour la production alimentaire. Il est évidemment question de transformer ces régions en véritables pôles de production agricole. Et la chose ne relève pas de l’impossible. On peut en vouloir pour preuve, l’adhésion d’entreprises étrangères, dont des italiennes, des qataries et des saoudiennes, pour ne citer que celles dont les projets ont effectivement démarré. Il n’est jamais évident de convaincre des milieux d’affaires de mettre des centaines de millions de dollars dans des projets agricoles. Mais cela a bel et bien eu lieu en Algérie. Un groupe italien a mis plus de 300 millions de dollars sur un foncier de 34 000 hectares, le mégaprojet algéro-qatari nécessitant un investissement de 3,5 milliards de dollars et d’autres chantiers agricoles de grande envergure lancés notamment par des Saoudiens, témoignent tous de la justesse d’une vision ambitieuse qui, déjà, fait faire à l’agriculture un pas de géant.
Il faut reconnaître au président de la République une audace dans la perception de ces projets et surtout une forte conviction, quant à l’intéressement de grandes entreprises internationales à s’impliquer en Algérie. Il y a lieu de rappeler les nombreux échecs constatés sur le terrain, lorsqu’il s’est agi de passer à l’action. Des surfaces agricoles portant sur plusieurs milliers d’hectares, pourtant affectées, étaient restées inexploitées durant des années. L’apport du président de la République a consisté à montrer la direction à prendre, à convaincre des partenaires clés à l’image des Qataris et des Italiens et surtout à mettre l’administration agricole du pays en ordre de bataille. Ce nouvel élan, formidable dans sa mise en œuvre et impressionnant dans les niveaux d’investissement, a drainé dans son sillage des opérateurs publics et privés qui s’étaient joints à ce qui peut paraître comme une belle aventure de la sécurité alimentaire. Ce n’est pas à proprement parler une «aventure», puisque la démarche gouvernementale repose sur une stratégie globale et intégrée, portée par une volonté politique forte. Les engagements pris par le président Tebboune ont débouché sur des investissements significatifs, en sus d’une réelle modernisation du secteur. L’objectif des 50 quintaux de céréales à l’hectare est atteint et même dépassé dans certaines exploitations. L’exemple est donc visible et les agriculteurs du nord du pays, dont les rendements demeurent assez faibles, sont censés en prendre de la graine.
Avec des objectifs clairs à court et moyen termes, il est légitime de penser que l’Algérie est en bonne voie pour transformer sa réalité agricole et garantir un avenir alimentaire sûr et durable.

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