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Une erreur de traitement de la photo de la «Une», très largement commentée

El Watan au coeur d’une polémique

La photo originale, avec le minaret, a été rétablie dans l’édition électronique du quotidien. Mais le coup était parti.

La photos de «Une» du quotidien El Watan, d'hier, a suscité la polémique sur les réseaux sociaux et même au-delà. Illustrant un reportage consacré à l'enterrement de l'ancien président Bouteflika, la photo en question a été «photoshopée» de sorte que le minaret de la Grande mosquée d'Alger disparaisse. La direction du journal a publié, en fin de matinée, sur son site Internet un erratum invoquant «un malheureux traitement technique au niveau du service PAO» et s'excusant auprès des lecteurs. La photo originale, avec le minaret, a été rétablie dans l'édition électronique du quotidien. Mais le coup était parti et les réseaux sociaux ont gonflé «l'erreur» pour la transformer en un acte délibéré. Effacer de la «Une» d'un quotidien le minaret de la Grande Mosquée le jour même de l'enterrement de Bouteflika, ne pouvait pas relever de la coïncidence, selon des Internautes qui ont publié la même photo, mais avec minaret, histoire de prouver la «manipulation». Il n'en fallait pas plus pour provoquer un «soulèvement» sur les réseaux sociaux. Les explications d'El Watan sont ainsi rejetées d'un revers de la main, notamment par Abderezak Makri. Le président du MSP n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Sur sa page Facebook il a dénoncé une «haine envers les symboles de la religion musulmane». «Je n'ai jamais imaginé que leur haine et leur rancune pouvaient atteindre un tel degré», écrit-il. Des commentaires du même acabit ont inondé les réseaux sociaux. Une véritable bagarre verbale s'est engagée entre les accusateurs et les défenseurs du quotidien. Cette affaire a pris une tournure plus «officielle», lorsque le ministre de la Communication Ammar Belhimer a dénoncé «un comportement étrange et injustifié», dans un post sur son compte Twitter et considéré le traitement de l'image comme «une infractions aux lois» qui régissent la Grande mosquée d'Alger, une atteinte «à ce grand repère religieux» et une «déviation» des règles du professionnalisme et de la déontologie. Le ministre qui a fait référence à «des plans méthodiques pour altérer» l'image et les «valeurs sacrées» de l'Algérie, a condamné «clairement ces comportements négatifs», tout en rappelant que «notre pays fait face à une attaque cybernétique». Le ministre de la Communication réitère son appel «au journal El Watan et à l'ensemble des journalistes et des professionnels de l'information à faire preuve du professionnalisme voulu et à respecter les règles de la responsabilité individuelle et juridique et celles de l'éthique et de la déontologie de la profession», a réagi Ammar Belhimer, dont le département ministériel se réserve d'intenter des poursuites judiciaires contre le quotidien El Watan. 

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