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Ballet de Premiers ministres et de ministres européens à Alger

Diplomatie énergétique: à plein gaz!

Les ministres slovènes des Affaires étrangères et de l'Infrastructure effectueront, à partir d'aujourd'hui, une visite à Alger pour conclure un accord d'achat de gaz naturel.

Présidents, chefs de gouvernements, Premiers ministres et hautes personnalités ont fait, ces derniers temps, d'Alger une destination privilégiée. L'objectif est de faire les yeux doux à Alger. Force est de constater qu'Alger est au centre des préoccupations européennes. «Nous offrons à l'Algérie un partenariat stratégique à long terme, qui ne doit pas se limiter au seul gaz naturel», a plaidé la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson, lors du forum Algérie-Union européenne sur l'énergie. Après avoir accueilli le Sommet de la Ligue des États arabes, et reçu les présidents italien et français, le président du Conseil européen Charles Michel, le Premier ministre italien Mario Draghi et bien d'autres dignitaires européens qui se sont succédé, Alger... ouvrira, à partir d'aujourd'hui, ses portes aux ministres slovènes des Affaires étrangères, Tanja Fajon et de l'Infrastructure, Bojan Kumer. Outre l'ouverture à Alger de l'ambassade slovène et la signature d'un accord d'exemption mutuelle de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de missions entre l'Algérie et la Slovénie, la visite à Alger de Tanja Fajon et de Bojan Kumer servira de tremplin pour la signature d'un accord portant sur l'achat de gaz naturel algérien, devenu l'objet de toutes les convoitises. Après l'arrêt des livraisons de gaz par Gazprom et face à la hantise d'une pénurie cet hiver, les Européens se ruent à Alger. Une aubaine pour l'Algérie, 7e producteur mondial, et qui possède les 11e et 16e plus grandes réserves prouvées de gaz naturel et de pétrole au monde, et la 3e plus grande réserve de gaz de schiste. D'autant que le Premier ministre hollandais, Mark Rutte, s'est annoncé. Lors d'un échange téléphonique avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les deux parties ont évoqué «les voies et moyens (...)d'élargir les perspectives de coopération dans les domaines de l'énergie (...), particulièrement avec la prochaine visite du Premier ministre des Pays-Bas à Alger». Une coopération évoquée en marge des travaux du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) à Charm el-Cheikh (Égypte). Une visite au centre des discussions entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Amar Belani, et l'ambassadrice des Pays-Bas en Algérie, Janna van der Velde. Conséquences du conflit russo-ukrainien, de nombreuses capitales européennes se sont tournées vers l'Algérie en vue de sécuriser leurs approvisionnements en gaz avant l'hiver. Si Rome a été la première à formuler une demande d'augmentation, Paris, Lisbonne, Bruxelles ne sont pas restés de glace ni de marbre. Il en est de même pour Madrid, qui en dépit du froid diplomatique, a également émis le souhait d'acheter plus de gaz naturel algérien. La visite à Alger du Premier ministre hollandais devrait être suivie de celle de la ministre des Affaires étrangères et de la coopération avec l'Afrique de l'Est de la République-Unie de Tanzanie, Liberata Mulamula, pour prendre part à la rencontre de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, prévu au mois de décembre à Oran, à laquelle prendront part des ministres des pays membres du Conseil de la paix et de la sécurité de l'Union africaine, des membres africains du Conseil de sécurité de l'ONU, d'experts et de hauts représentants d'instances africaines, de l'ONU et de la Ligue arabe. C'est ce qui ressort de l'audience qu'a accordée, mardi, Amar Belani, à l'ambassadeur de Tanzanie en Algérie, Jacob Gideon Kingu.
Un mois de décembre qu'a choisi Sébastien Lecornu, ministre français des Armées pour se rendre à Alger. Une visite faisant suite à la réunion du 26 août entre responsables des services de sécurité des deux pays présidée par les présidents Tebboune et Macron, en présence des chefs d'états-majors militaires des deux pays. Une visite ayant pour toile de fond la situation sécuritaire et régionale induite par les tensions au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et en Guinée.

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