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El Ançor et Gdyel (Oran)

Deux maires suspendus

Le président de l’APC de Bir El Djir vient d’être condamné à deux années de prison ferme et une amende de 20.000 dinars.

Les maires de communes de Gdyel (ex-Saint Cloud) à l'est d'Oran (Assas B) et son collègue, le P/APC de la ville côtière d'El Ançor, (Touaz.M) viennent, momentanément, de faire l'objet de suspension administrative de leurs fonctions. Cette décision a été prise par le wali d'Oran, celle-ci a pris en compte le fait que ces deux élus locaux font l'objet de poursuites judiciaires pour des dossiers devant être tranchés par la justice. Jusqu'ici, l'on n'a pas dévoilé la nature de ces poursuites. Toutefois, des sources proches du dossier font état de «poursuites liées à la gestion des affaires des municipalités». A-t-on ouvert des dossiers citant des élus municipaux? La rentrée sociale s'annonce chaude et «prometteuse», pleine d'événements susceptibles de révéler de nombreuses affaires scabreuses dans lesquelles sont impliqués ces représentants du peuple élus par le peuple pour se servir au lieu de servir les populations les ayant plébiscités. Ainsi donc, la justice ne chôme pas. Dans une affaire qu'il vient de traiter, le juge de la chambre correctionnelle près le tribunal d'Oran vient de statuer sur le cas de l'ancien maire de Bir El Djir, le condamnant à deux années de prison ferme assorties d'une amende de 20 000 dinars. Toujours dans cette affaire, le secrétaire général de la même municipalité a écopé de cinq ans de prison ferme. Ce dernier, qui est en cavale, a été jugé et condamné par défaut. Ces deux mis en cause sont poursuivis pour des chefs d'inculpations liés à la mauvaise gestion des affaires de la municipalité. La machine de la justice est en pleine action ces jours-ci. Celle ci passe au crible la gestion de nombreux élus locaux, en particulier des maires faisant l'objet d'enquêtes méticuleuses portant le sceau de la dilapidation des deniers publics, du détournement de foncier, des passations suspectes de marchés, en violation de la réglementation, abus de pouvoir, trafic d'influence, en plus de plusieurs faits pouvant amplement entacher la rentrée sociale, éclabousser la chronique locale et constituer par là même le sujet dominant des débats, car, a-t-on fait savoir, «ces affaires peuvent s'étendre jusqu'à citer des responsables toujours en fonction». La corruption est-elle devenue un simple sport pratiqué, des années durant, par des élus locaux, des maires et autres élus issus des dernières élections municipales? Rien n'indique le contraire si l'on tient compte du nombre de ces derniers qui ont, dans un passé récent, de ces représentants du peuple qui ont été impliqués dans des affaires liées à ce fait, la corruption. Durant les 10 dernières années, 50% des 26 communes composant la wilaya d'Oran ont été cruellement touchées par ce phénomène, la corruption. Dans ce sillage, 13 présidents d'Assemblées populaires communales ont fait l'objet de poursuites judiciaires pour divers chefs d'accusations liés à la corruption, à savoir la passation douteuse de marchés ou encore en violation du Code des marchés publics, dilapidation et détournement de deniers publics, trafic d'influence, faux et usage de faux, malversations et mauvaise gestion. Durant la même période, plusieurs représentants locaux ont été auditionnés, d'autres ont été jugés et condamnés pendant que plusieurs autres ont été administrativement «relevés» de leurs fonctions. L'ancien officier municipal de Mers El Kebir, son collègue de la commune de Sidi Chahmi ont été cités dans des affaires liées au faux et usage de faux, falsification de documents, conclusion de transactions, en transgressant le Code communal et le Code des marchés publics, malversations et mauvaise gestion des affaires des municipalités qu'il ont géré jusqu'au jour où ils ont été éjectés des postes qu'ils ont occupés, suite à une décision administrative prise par la wilaya d'Oran. Il en a été de même pour la commune de Hassi Bounif, localité située à l'entrée est d'Oran. Son ancien maire, tout comme 12 de ses homologues d'autres localités, qui ont, durant la même période, été suspendus de leurs fonctions en raison de leurs démêlés avec la justice.

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