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Constantine

Des promesses sans lendemain

Les citoyens ne cessent de dénoncer ces abus, faisant porter la culpabilité aux responsables incapables, selon eux, de contrôler le marché.

Contrairement à ce qui est attendu, les prix des fruits et légumes n’ont pas baissé après la décision du ministère du Commerce, selon laquelle les agriculteurs peuvent vendre leurs produits, sans autorisation, directement au consommateur. En effet, comme nous l’avons constaté au niveau des marchés de Constantine, la mercuriale s’envole. Pour les petites bourses, la situation est pénible. On remarquera que des tensions sont enregistrées sur certains produits de large consommation, les prix des fruits et légumes coûtent vraiment cher. La pomme de terre revient par exemple à 70 ou 80 dinars, la tomate est cédée à 120 et 150 dinars, les carottes 90 dinars, la courgette 110 dinars, sans parler des prix des fruits qui sont quasiment inaccessibles. Certains fruits font jusqu’à 800 dinars le kilogramme. En tentant de rassurer le citoyen, la tutelle continue de vendre du rêve.
Ce pauvre citoyen qui mange, se soigne et envoie ses enfants à l’école avec un salaire insignifiant, souffre doublement, notamment à cause des fausses promesses. Dans la rue ou sur les réseaux sociaux, les Algériens ne cessent de s’en prendre au ministre du Commerce qui ne les a que trop gavés avec des décisions qui n’ont jamais vu le jour. Les commerçants, quant à eux, n’ont aucune gêne à faire flamber les prix et profitent de la situation sanitaire pour en tirer un maximum en augmentant les prix à leur guise. Aucun produit n’a été épargné par une hausse vertigineuse.
Les citoyens ne cessent de dénoncer ces abus, faisant porter la culpabilité aux responsables incapables, selon eux, de contrôler le marché. La cupidité de certains commerçants a contribué à cette augmentation qui n’a pas manqué d’éprouver le citoyen, contraint de gesticuler pour joindre les deux bouts. Saigner le citoyen est leur seul objectif. « Impossible de continuer de la sorte, on est en train de survivre et non pas de vivre », confie un père de famille qui souligne : « Je ne peux plus espérer acheter un kilo ou même un demi- kilo de fruits, je me contente de quelques pièces que je partage avec ma femme et mes enfants. »

De Quoi j'me Mêle

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