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Des énergies assoupies à libérer

C’est dans des circonstances défavorables et face à de violents chocs externes que les Nations font preuve de grande résilience.

Comment appeler ce qui suinte en cet été 2021, de chaque post sur les réseaux sociaux, de chaque émission de télévision, de chaque plume et de chaque voix dans la rue? Désenchantement? Angoisse?
La recrudescence des cas de contaminations à la Covid-19 et ses terribles conséquences au plan social et plus précisément de l'emploi, a brisé tout élan d'un redémarrage économique salutaire. À ce mal principal de la Covid-19, s'est greffé, par un hasard de la nature et l'insouciance des hommes, une série de drames, au point d'atteindre l'humeur collective et d'admettre que l'Algérie est devenue, en ce juillet caniculaire, une noria de malheurs: feux de forêt dévastateurs, accidents de la circulation, noyades et crise de l'eau, sont le lot d'un effrayant quotidien. Certes, l'Algérie a connu pire, mais ne mérite-t-elle pas mieux? À quelque chose malheur est bon. Toutes ces crises nous rappellent qu'il faut retrousser les manches pour reconstruire un pays ruiné par la corruption et paralysé par la bureaucratie. Un challenge largement à la portée des Algériens, pour peu que les dirigeants du pays concèdent la libération des énergies assoupies. Les observateurs les plus avertis le diront: c'est dans des circonstances défavorables et c'est face à de violents chocs externes, que des pays font preuve de grande résilience. Dans ce domaine, l'Algérie n'a rien à démontrer, elle qui a vécu dans sa chair la douloureuse séquence du terrorisme barbare. En 10 ans de massacres, de destruction, de sang et de larmes, elle n'a pas cédé. Il n'y pas de raison qu'elle ne puisse pas se reconstruire, aujourd'hui, qu'elle a plus de moyens matériels et de compétences humaines. Cela implique l'appropriation de nouveaux modèles de fonctionnement et d'innovation en gouvernance. Ensuite, nous devons nous ressourcer dans notre histoire. À chaque fois que l'Algérie trébuche, se cherche, se sent mal, c'est sa diaspora qui vient à sa rescousse. L'émigration algérienne est riche par son élite, son savoir-faire, ses compétences et ses capacités financières, ainsi que par ses réseaux. Pourquoi priver le pays d'une pareille ressource inépuisable, surtout en ces moments de disette que traverse le pays? Il suffira de lui réserver la place qui lui sied, dans les stratégies de l'édification de l'Algérie nouvelle. «La communauté nationale établie à l'étranger est une partie intégrante de la Nation algérienne», a affirmé, il y a quelques jours, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à sa prise de fonctions rappelant, à juste titre, que la décision du président Tebboune de modifier l'appellation du MAE en rajoutant «communauté nationale à l'étranger» constitue une «orientation stratégique» en soi, considérant que la communauté nationale établie à l'étranger demeure une partie intégrante de la mère patrie.

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