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Face à un pouvoir d’achat en berne

Comment assurer une rentrée scolaire sereine?

Prix des fournitures scolaires, lourdeurs du cartable et revendications des enseignants. Autant de bombes qu’il faut désamorcer.

Sous le signe de la récession! La rentrée scolaire s'annonce des plus difficiles pour les ménages. Le pouvoir d'achat des Algériens n'a jamais été aussi bas.
La double crise économique et sociale a fait perdre à bon nombre d'entre eux leurs emplois. En parallèle, ils font face à une flambée incontrôlée des prix des différents produits. Les vêtements et autres affaires scolaires ne sont pas en reste. Leurs prix ont également connu une nette augmentation. Les associations de consommateurs ont tiré la sonnette d'alarme, en appelant le gouvernement à intervenir, afin d'éviter la «flambée sociale». À l'image de la Fédération algérienne des consommateurs. Invité, hier, au forum du quotidien El Moudjahid, son président, Zaki Hariz, a rappelé la situation délicate dans laquelle se trouvent de nombreux foyers. «On n'est plus dans la situation de prospérité des années précédentes. Aujourd'hui, nombreuses sont les familles qui n'ont presque plus de revenus», a-t-il souligné. Il appelle, dans ce sens, à une revalorisation de la prime scolaire destinée à venir en aide aux enfants défavorisés. «Les 5000 DA ne suffisent même plus pour acheter leurs affaires scolaires. Elle doit être portée à 10 000 DA», assure-t-il. Zaki Hariz demande également une meilleure gestion de cette prime, afin qu'elle aille aux familles qui en ont vraiment besoin.
«Malheureusement, on a vu durant les années précédentes de graves détournements de cette prime scolaire», ajoute -t-il. L'Association nationale pour la protection des consommateurs, Aman, est du même avis. Elle estime que le montant de cette prime n'est plus suffisant. «Surtout avec les prix atteints par les affaires scolaires, qui, du reste demeurent de mauvaise qualité», soutient-elle. Aman regrette aussi le fait que la liste des fournitures scolaires est exagérée par rapport aux besoins réels des enfants. «Il faut une liste nationale commune pour chaque niveau, afin d'éviter ce type de gaspillage», estime-t-elle. L'autre point souligné par ces associations est la lourdeur du cartable scolaire. Un problème qui a été soulevé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors d'un Conseil des ministres. Mais les responsables du secteur ne semblent pas encore avoir pris des décisions concrètes pour le solutionner. «Le ministère de l'Education nationale devait installer des casiers dans les écoles.
Un projet qui tarde à voir le jour», déplorent-elles. Enfin, ces associations demandent à éviter que l'année scolaire soit perturbée par des grèves. «Il est impératif de répondre au plus vite aux revendications du corps enseignant, afin d'éviter que cela ne se répercute sur
l'éducation de nos enfants», concluent-elles. W

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