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Combien ça coûte ?

C’est la question qui se pose sur toutes les lèvres et qui revient à chaque approche du mois sacré.

La flambée des prix sera-t-elle évitée ? Une question qui se pose sur toutes les lèvres et qui revient à chaque approche du mois sacré. Il est en effet de notoriété publique que le mois du Ramadhan s’est forgé depuis quelques années maintenant, de manière incontestable, ce triste « statut» de mois le plus cher de l’année.
Le problème ne réside pas en effet dans le problème de la disponibilité des produits de consommation (viandes rouge et blanche, légumes, fruits...) mais des prix qu’ils vont afficher. Il n’est donc pas attendu des pouvoirs publics de faire en sorte qu’ils ne soient pas proposés à des coûts exorbitants. Un scénario qui est très probable si l’on se fie aux expériences des années passées. Une mécanique bien huilée pilotée par des spéculateurs sans vergogne qui broie sans pitié le pouvoir d’achat des Algériens. Se cassera-t-elle les dents ? On le saura. Rendez-vous est pris dans un peu plus de dix jours. Cela sera un test grandeur nature pour le gouvernement. Depuis des années déjà, toutes les promesses faites par les pouvoirs publics pour juguler la flambée des prix avant le début du mois sacré ont été mises en échec.
Les spéculateurs mettent, en général, le feu aux prix la première semaine du Ramadhan. Une période où la consommation doit atteindre un pic. En sera-t-il de même encore cette année ? L’actuel staff gouvernemental fait tout pour que ce scénario ne s’écrive pas. Il va défier les spéculateurs. Un bras de fer annoncé qui a, par le passé, toujours tourné en faveur de cette mafia métamorphosée en nébuleuse qui a de tout temps imposé sa loi en matière des prix des produits de large consommation des fruits et légumes et des viandes. Un plan anti-spéculation est mis en place pour la museler. Le dispositif montre que les produits de large consommation seront disponibles, les viandes importées massivement seront, en principe, accessibles pour les revenus moyens. Des marchés de proximité, un programme de contrôle périodique des prix appliqués de l’importateur au vendeur a été mis en place pour éviter tout dérapage, par le ministère du Commerce. Cela sera-t-il suffisant pour museler les spéculateurs ? A priori la digue semble assez « costaud » pour contenir la tempête. Des dispositifs tout aussi dissuasifs ont pourtant cédé par le passé. Des systèmes de contrôle des pratiques commerciales ciblant principalement tous les prix réglementés et la lutte contre la spéculation et la rétention des stocks en cas d’infraction ou de manœuvre spéculative, aux sanctions ciblant les opérateurs économiques réfractaires allant de la saisie des produits jusqu’à la fermeture des locaux et la poursuite judiciaire, rien n’y fit.
Les appels à la population pour une consommation rationnelle, particulièrement durant la première semaine du mois de Ramadhan, pour ne pas contribuer indirectement à une hausse des prix, n’ont été également d’aucune efficacité. Il n’y a eu finalement aucun répit. Ce fut pratiquement à chaque année, chaque mois de Ramadhan, trente jours d’enfer. Les étals des commerçants étaient pourtant plus que bien achalandés et à première vue on aurait eu plutôt tendance à parler d´abondance. Et qui dit abondance dit prix raisonnables. Il y a eu cependant un petit grain de sable qui a empêché cette belle mécanique de bien tourner.
Les promesses de mise en place d´instruments de lutte contre la pratique de la spéculation pour contrer la flambée des prix des produits de consommation étaient pourtant au rendez-vous. Ceux qui, tapis dans l’ombre et tirent les ficelles en ont décidé autrement. Ils ont imposé leur loi. Qu’en sera-t-il cette année ? On le saura dans moins de deux semaines.

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