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Khadija Benganna, journaliste d’Al Jazeera, contre la propagande pro sioniste

Cette Algérienne qui défie Israël

Cette grande Dame qui fait la fierté du monde audiovisuel algérien et même de toute l’Algérie, considère la cause palestinienne comme une question nationale.

On la disait finie politiquement et médiatiquement après la guerre en Ukraine, elle est revenue en force depuis le début de l'opération «Déluge d'Al-Aqsa».
La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera créée un certain 1er novembre 1996, est considérée aujourd'hui comme la seule fenêtre ouverte sur le massacre des Palestiniens à Ghaza. Depuis le 7 octobre, la chaîne est devenue même la seule source d'informations intra-muros dans ce territoire encerclé par l'armée sioniste. Aucun journaliste étranger sur place. L'arrivée de plusieurs chaînes dans le paysage audiovisuel arabe, ces dernières années, avec notamment l'entrée en lice des chaînes saoudiennes telle que Al Akhbaryia, ou encore égyptienne Extra News, ou dans le Maghreb, algérienne Al24news. Al Jazeera a su reprendre son terrain de prédilection, la Palestine, en mettant tous les moyens de son côté. Depuis le 7 octobre, début de la guerre entre la Résistance palestinienne et l'armée d'occupation sioniste, Al Jazeera a occupé tous les fronts de combat et diffuse en direct par Internet et par satellitaire à toute la planète.: Couverture 24h sur 24h, points de presse quotidiens avec les représentants du Hamas et même de l'armée sioniste avec le très controversé Avichay Adraee et s'est payée même les services d'un général jordanien à la retraite Faïz Douiri pour donner des analyses militaires sur le terrain des combats.
À la manoeuvre, c'est l'Algérienne Khadidja Bengana qui mène les opérations. Au front de la guerre, elle contre la propagande pro sioniste que mènent aveuglément les médias occidentaux et israéliens.
L'Algérie occupe le haut du tableau
Cette grande Dame qui défie Israël fait la fierté du monde audiovisuel algérien et même de toute l'Algérie qui fait de la cause palestinienne une question nationale. Imprégnée par cette cause, Bengana l'assume à l'antenne tout comme les autres Algériens par cette chaîne. À Doha, la chaîne regroupe plus de 40 nationalités. Dans les rédactions, c'est l'Algérie le haut du tableau avec plus de 10 journalistes confirmés, suivie de l'Égypte avec sept journalistes, le Liban avec six journalistes, la Syrie avec cinq journalistes et la Palestine avec trois journalistes vedettes. Dans le camp des Algériens, c'est la grande dame Khadidja Bengana, qui demeure l'une des fondatrices d'Al Jazeera à Londres avec Abdelkader Ayad. Khadidja Bengana qui est également l'icône de la chaîne d'info qatarie et la première femme voilée d'Al Jazeera, mais surtout grande spécialiste des entretiens des grandes personnalités. Elle avait notamment effectué l'interview du président de la République Abdelmadjid Tebboune, diffusée sur Al Jazeera.
Aujourd'hui sans Al Jazeera, le monde et l'opinion internationale n'auraient jamais découvert les horreurs de l'armée sioniste à Ghaza. Pour éviter que ses journalistes et présentateurs ne soient visés par des snipers ou des bombardements, la chaîne qatarie a placé des caméras robots sur les grandes tours du territoire ghazaoui afin de montrer toute la vérité et rien que la vérité en live.
Depuis que l'armée sioniste a ciblé ouvertement les journalistes, la majorité des free-lances palestiniens a dû quitter Ghaza-ville avec leurs familles pour le sud du territoire afin de fuir les bombardements.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) enquête sur tous les rapports faisant état de journalistes et de professionnels des médias tués, blessés ou portés disparus pendant la guerre, ce qui a conduit au mois le plus meurtrier pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 1992. Pas moins de 42 journalistes sont tombés en martyrs à Ghaza: 37 Palestiniens,quatre Israéliens et Un Libanais. L'offensive d'Al Jazeera.
En Palestine occupée, le gouvernement sioniste a recensé un nombre impressionnant de 2 050 journalistes venus couvrir le conflit, essentiellement des Américains (358) et des Britanniques (281) et les Français (221). Alors que les journalistes arabes se sont installés dans trois pays frontaliers: le Liban, la Jordanie et l'Égypte.
L'offensive d'Al Jazeera sur le terrain médiatique dérange au plus haut lieu les Israéliens et surtout les Occidentaux, essentiellement les médias français et américains qui ont épousé les thèses sionistes.
Pour ce faire, Israël a pris des mesures pour mettre fin aux opérations du réseau d'information Al Jazeera dans le pays, a rapporté mercredi Middle East Eye, citant les médias israéliens.
Cette décision intervient après que le procureur général israélien, Gali Baharav-Miara, a approuvé mardi dernier, une réglementation d'urgence qui empêchera le média qatari de travailler en Israël.
Il faut dire que plusieurs journalistes d'Al Jazeera possèdent la nationalité israélienne,,notamment le grand reporter palestinien Elias Karam. Ce dernier subit depuis quelques années différentes plaintes pour lui retirer sa carte de presse. Le bureau de presse israélien à Al-Qods occupée avait menacé de révoquer l'accréditation du correspondant de la chaîne Al-Jazeera dans la ville d'Al-Quods,et ce pour avoir déclaré que le journalisme «est une partie intégrante de la Résistance».
Un mois meurtrier pour les journalistes
Dans une décision commune, le procureur israélien et le ministre des Communications ont établi la formulation du règlement visant à restreindre les reportages d'Al Jazeera sur le terrain dans les territoires occupés, notamment à Al- Qods et Ghaza. Curieusement, l'entité sioniste n'a jamais fermé le bureau d'Al Jazeera dans le pays.
Compte tenu de sa présence physique en Israël et à Ghaza et des limitations des voyages internationaux et de l'accès à la bande de Ghaza, Al Jazeera reste l'un des rares médias capables de fournir une couverture médiatique sur le terrain des bombardements israéliens dans la région.
Al Jazeera, seule chaîne arabe accrédité dans les territoires palestiniens occupés
Al Jazeera a eu des relations tendues avec Israël, particulièrement mises en évidence par la mort de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, une correspondante chevronnée d'Al Jazeera, qui a été abattue alors qu'elle couvrait un raid israélien dans le camp de réfugiés de Jénine en mai 2022.
Même si ils ne sont pas visés directement, les journalistes d(Al-Jazeera sont intentionnellement attaqués. Le 25 octobre 2023, les membres de la famille de son correspondant à Ghaza, Wael al-Dahdouh, en l'occurrence sa femme, sa fille et son fils, ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne.
Al Jazeera a montré en direct les images de son correspondant pleurant sa femme et ses enfants à l'hôpital Deir Al-Balah, dans le sud de la bande de Ghaza. Cet épisode de la guerre médiatique a une nouvelle fois renforcé l'image de la chaîne d'info qatarie.
Il y a quelques jours, Al Jazeera a fait l'objet d'une frappe aérienne israélienne sur Ghaza qui a démoli le bâtiment abritant la chaîne ainsi que l'agence de presse américaine Associated Press. «Il est clair que ceux qui mènent cette guerre ne veulent pas seulement semer la destruction et la mort à Ghaza, mais aussi faire taire les médias qui sont témoins,se documentent et rapportent la vérité sur ce qui se passe à Ghaza», a déclaré Walid al Omari, chef du bureau d'Al Jazeera à Al-Qods.
«Le CPJ souligne que les journalistes sont des civils qui accomplissent un travail important en temps de crise et ne doivent pas être la cible des parties belligérantes», a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ. «Les journalistes de toute la région font de grands sacrifices pour couvrir ce conflit déchirant. Ceux de Ghaza, en particulier, ont payé et continuent de payer un tribut sans précédent et sont confrontés à des menaces exponentielles. Beaucoup ont perdu leurs collègues, leurs familles et leurs installations médiatiques, et ont fui en quête de sécurité lorsqu'il n'y avait ni refuge ni issue.

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