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Tortures systématiques

Ces révélations qui enfoncent la France coloniale

Une enquête corrobore les faits de tortures et des crimes d’État contre les Algériens.

Les langues se délient et les révélations s'enchaînent au sujet des affres subis par les Algériens durant la colonisation, du fait des actes criminels commis par l'armée coloniale en Algérie, durant les 132 ans d'occupation barbare. Ils sont plusieurs médias, des historiens, des politiques et de jeunes chercheurs qui tentent désespérément, de briser la chape de plomb qui couvre des chapitres, pour le moins, honteux et déshonorants, de la France coloniale en Algérie. C'est le cas du site français «Médiapart» qui vient de balancer un véritable pavé dans la mare des cercles extrémistes, partisans de «l'algérophobie». «La torture avait été ordonnée par le commandement militaire français en Algérie avec l'accord de l'autorité politique», dévoile le journal français, précisant que ces instructions étaient adressées par le général Raoul Salan, à tous les hauts officiers de l'Armée française.
Ce sinistre général qui a pris part au putsch des généraux à Alger en 1961, faisait partie des cercles des militaires les plus ultras envoyés en Algérie pour exterminer les populations paisibles. L'article de «Mediapart» faisant référence à un document authentique des archives de guerre françaises datant du 11 mars 1957, confirme que c'est bien le général Salan qui est l'auteur de cette instruction, qui allait martyriser les Algériens dans l'ensemble du territoire national. «La nommer était interdit dans le langage officiel, mais la torture a bel et bien été ordonnée par le commandement militaire en Algérie, avec l'aval du pouvoir politique. Après son expérimentation à Alger en 1957, les généraux recommandent même de la généraliser», note le journal dans son édition de dimanche écoulé. Il s'agit d'une enquête menée par le journaliste Fabrice Risibotti, intitulée «La guerre d'Algérie: ordres des militaires de vulgariser la torture», explique que l'objectif étant d'aboutir à faire parler «les suspects» lors des interrogatoires.
Pour le général, l'expérience menée dans l'Algérois a donné des résultats satisfaisants, à travers des informations rapidement exploitées, soutirées sous la torture. L'article dévoile également des instructions émanant des sinistres généraux Massu et Allard concernant la généralisation de la pratique de la torture à l'égard des Algériens et des combattants de la Révolution nationale. Un autre site indépendant, «Street Press» a également rappelé aux Français les atrocités commises par leur armée en Algérie, durant la Révolution nationale algérienne.
Les auteurs de l'article ont exhumé des archives une vieille vidéo d'une journaliste française du Monde, Florence Beaugé, publiée dans les années 2000 sur la base d'une enquête soigneusement menée, sur un cas de torture, de viol et d'arrestation arbitraire sur la personne de la moudjahida, Louiza Ighil Ahriz par des soldats français. Une enquête qui corrobore les faits de tortures et des crimes d'État contre les Algériens. «Ce que j'ai découvert, c'est une torture d'État.», disait-elle.
D'autres récits plus cinglants exhument des réalités peu connues par l'opinion publique française, et celle mondiale aussi. La France des «droits de l'homme» qui feint de regarder ses vérités en face, a bien des secrets à dévoiler au monde au sujet de ses «missions civilisatrices» en Algérie et «les bienfaits de la colonisation» sur les populations algériennes. Transcender les interdits et la loi de l'omerta imposée à ceux qui veulent dévoiler les atrocités de la colonisation française en Algérie, semble être le nouveau credo des voix libres des deux rives, pour que soit ressuscitée et apaisée la vraie mémoire. «N'oublions pas les souffrances que nous avons infligées à des peuples par des interventions militaires sans issue», clamait Dominique De Villeppin sur un plateau de télévision française, il y a quelque temps. Il reste une voix discordante et l'un des hommes politiques à avoir le courage de dire les vérités en face. Pour sa part, Akli Mellouli, sénateur du Val-de-Marne / Groupe Écologiste, estime que «dans un contexte marqué par les polémiques et les discours stigmatisants, il est urgent de sortir des postures pour engager un véritable débat de fond.
La relation franco-algérienne mérite une approche lucide et apaisée. Je continuerai à porter cette exigence de dialogue respectueux et de relations équilibrées entre nos deux pays», lança-t-il dans un post balancé sur les réseaux.

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