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Lamamra dénonce l’alliance entre le Maroc et l’entité sioniste

«Ce sont deux régimes de la même engeance»

Chaque pas que les autorités marocaines font dans cette alliance militaire malsaine, les éloigne d’autant de l’Algérie et de son peuple, a affirmé le chef de la diplomatie.

L'alliance militaire maroco-israélienne reflète la jonction de deux expansionnismes territoriaux mus par la négation de l'existence même de leurs victimes spoliées de leurs droits nationaux inaliénables, a indiqué, hier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra. «L'égarement des autorités marocaines met en évidence une poussée sans précédent d'un hégémonisme israélien rampant», a expliqué le chef de la diplomatie dans une déclaration au quotidien national Crésus en marge des travaux du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient depuis hier à Oran. «Chaque pas que les autorités marocaines font dans cette alliance militaire malsaine, les éloigne d'autant de l'Algérie et de son peuple», a soutenu le ministre. S'agissant des allégations mensongères que certains médias marocains lui attribuent concernant de prétendues gains politiques au profit de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) grâce au sommet qui se tient à Oran mais aussi le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger, Ramtane Lamamra a estimé que le Maroc faisait une fixation sur le Sahara occidental et sur l'Algérie, ce qui fausse ses jugements. «La monodiplomatie marocaine qui est figée sur le Sahara occidental et fixée sur l'Algérie ne conçoit pas que la diplomatie algérienne soit si multidimensionnelle, multifonctionnelle au service d'objectifs nobles multiples», a-t-il souligné. Dans son discours à la conférence le chef de la diplomatie a défendu la synchronisation de la parole et la personnalisation de l'action diplomatique en Afrique.
Donnant ce jeudi, le coup d'envoi aux travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie a plaidé pour l'unification de la parole africaine au niveau des instances internationales. «L'Afrique doit parler d'une seule voix au Conseil de sécurité, capable d'influencer les décisions de cet organe onusien ou toute autre instance», a-t-il fait savoir. Il a ajouté que «nous pensons qu'il y a encore plus de place pour l'amélioration, afin d' atteindre notre objectif commun d'une Afrique parlant d'une seule voix capable d'influencer le processus décisionnel au sein du Conseil de sécurité de l'ONU», soulignant que «cette voix doit être forte et décisive». Dans ce sens, Ramtane Lamamra a mis l'accent sur «la nécessité, pour les pays africains de renouveler leur attachement aux valeurs et aux idéaux du panafricanisme et d'agir collectivement pour éviter tout facteur qui pourrait mettre en péril l'unité de l'Union africaine». A cet égard, le ministre a souligné que la rencontre d'Oran constitue «un forum régulier de réflexion collective, d'échange de vues et de partage d'expériences, de leçons apprises et de bonnes pratiques afin de permettre à nos représentants au sein de l'organe le plus puissant de l'ONU de démontrer le véritable esprit d'unité et de solidarité africaine dans la promotion des positions africaines communes sur la paix et la sécurité». Ce séminaire, soutient-il, «traduit notre engagement à redoubler d'efforts pour faire entendre la voix de l'Afrique au niveau international, aux fins de faire en sorte que ses efforts soient reconnus et que ses préoccupations majeures, ses intérêts stratégiques et ses perspectives raisonnables soient dûment pris en compte». La situation actuelle nécessite plus d'efforts. Le chef de la diplomatie algérienne a mis en avant «le rôle important de l'Union africaine dans la prévention et la résolution des conflits», dans un contexte marqué par la détérioration du paysage global de la paix et de la sécurité. Il a affirmé en ce sens que «nous devons toujours viser à rendre le multilatéralisme plus avantageux pour l'Afrique», soulignant que «nous nous efforçons de mettre fin à la marginalisation de notre continent au sein du système international, y compris le Conseil de sécurité de l'ONU». Lamamra estime que «l'engagement collectif des pays africains a commencé à porter ses fruits avec le Groupe des A3 (Kenya, Niger et Tunisie), grandissant considérablement en stature et en capacité diplomatique, et même en termes de composition, comme l'atteste l'alliance établie depuis l'année dernière avec un nouveau membre de la région des Caraïbes Saint-Vincent et les Grenades». Pour le chef de la diplomatie, «cette entreprise panafricaine implique une reconnaissance de nos propres lacunes». Aussi plaide-t-il pour un redoublement des efforts, «en amont et en aval, pour traduire dans les faits la vision inscrite dans l'agenda 2063 d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique portée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale». Et de souligner que l'Algérie qui s'apprête à siéger au Conseil de sécurité de l'ONU «apportera sa contribution au nom de l'Union africaine, au cours de la période 2024-2025, en coordination avec les homologues africains au sein du Conseil de sécurité».

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