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Le 30 novembre comme date limite pour la déclaration des entrepôts

Ça chauffe pour les chambres froides

De ce point de vue, la criminalisation de la spéculation d'une manière sévère, renseigne sur le danger que constitue cette mafia tentaculaire et sa nuisance en tant que force occulte dont les retombées sont intimement liées à la menace de la sécurité alimentaire du pays.

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a sommé les producteurs, les agriculteurs, les fabricants, les exportateurs et les importateurs possédant ‘une chambre froide ou ‘un entrepôt, de les déclarer «auprès des services du commerce avant le 30 novembre».
Kamel Rezig a rappelé à ce propos que «si la déclaration ne sera pas faite avant cette échéance, les concernés seront passibles des sanctions rigoureuses prévues dans le projet de loi sur la spéculation en cours d'élaboration», a-t-il souligné. Cette décision ne souffre d'aucune ambiguïté quant à la mise en branle d'un mécanisme coercitif à l'adresse des spéculateurs et les mandataires qui confondent leur mission avec le monopole des produits alimentaires et autres biens destinés à la commercialisation et leur étalage sur le marché de consommation à tous les niveaux. Cette nouvelle démarche consistant à prolonger la durée de dépôt de déclaration se veut comme une ultime décision de la tutelle dans le but de permettre aux acteurs concernés de maintenir leur activité dans le cadre légal en attendant l'adoption de l'avant-projet de loi sur la criminalisation de la spéculation. Le ministre du Commerce a expliqué, que cette fois le marché inhérent au stockage des produits alimentaires ne sera plus comme avant. La spéculation est la source et l'origine de l'avant-projet de loi en la matière. La lutte contre le phénomène de la spéculation est vue par Rezig et les cadres du ministère du Commerce comme une mesure juridique musclée pour contraindre les spéculateurs et ceux qui font dans le monopole des produits alimentaires à ne plus se permettre cette attitude nuisible à l'économie nationale et qui porte atteinte au pouvoir d'achat des Algériens. Dans ce sens, la déclaration est une clé susceptible de déterminer et d'identifier les entrepôts du stockage et les chambres froides via un contrôle périodique et un enregistrement en bonne et due forme des concernés chaque fois que le changement des possesseurs des entrepôts et des chambres froides est opéré. C'est une manière d'avoir la traçabilité quant à l'activité des agriculteurs et les producteurs et autres circuits en rapport avec la commercialisation et le stockage des produits alimentaires en général. À ce propos, le ministre du Commerce a souligné que «à partir du 1er décembre prochain, tout entrepôt ou chambre froide réservés aux produits alimentaires, aux fruits et légumes ou à d'autres produits, non déclarés seront considérés comme lieux de monopole et de spéculation en vertu de la nouvelle loi en cours d'élaboration, en coordination avec les ministères de la Justice, du Commerce et de la Promotion des exportations, qui criminalise la spéculation», et d'ajouter: «La loi est claire et prévoit l'obligation pour les commerçants, les importateurs, les producteurs, les fabricants et les exportateurs de déclarer leurs stocks et de créer des registres du commerce pour les filières des entreprises mères, dont les activités englobent le stockage, affirmant que l'état est déterminé à appliquer ce texte de loi pour peu que toutes les conditions soient réunies», a précisé le ministre du Commerce. Cette manière de suivre l'activité de stockage et d'entreposage des produits alimentaires destinés à la commercialisation sur le marché national, finira par déterminer et délimiter le champ de la spéculation et la localiser.
C'est dire que l'enjeu est très délicat pour ceux qui s'aventureront à faire dans les pratiques spéculatives et de monopole en dehors des textes de loi. D'ailleurs, l'article 2 du projet de loi précise en la matière que «la spéculation englobe tout stockage ou dissimulation de biens ou de marchandises dans le but de provoquer une pénurie sur le marché ou une perturbation de l'approvisionnement, ainsi que toute augmentation ou diminution factice des prix des biens, marchandises ou titres, directement ou indirectement, ou par un intermédiaire ou en utilisant des moyens électroniques ou d'autres méthodes ou moyens frauduleux». 

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