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Tizi Ouzou

Bon pour le commerce

Ils sont en grande majorité jeunes. Ils représentent la troisième génération d'Algériens vivant à l'étranger. Des jeunes partis après avoir terminé leurs études. Ils reviennent en masse cet été après trois longues années de privation causée par la pandémie de Covid-19 qui a contraint tous les pays à fermer leurs frontières. Dans les villages, les quartiers, les plages et les sites touristiques, ces jeunes sont fort nombreux. Ils profitent du moindre moment pour retrouver les amis, la famille et surtout faire quelques achats. «Je suis ici depuis trois semaines. J'ai l'impression d'être arrivé hier. J'ai encore beaucoup de choses à faire, beaucoup de personnes à voir et aussi beaucoup de sites touristiques à visiter», affirme un jeune émigré croisé dans une épicerie de la ville de Tigzirt. Pour une grande proportion de jeunes émigrés, le pays est inéluctablement la destination touristique des vacances. «J'attache un intérêt particulier à mon pays parce que les vacances ont une saveur bien particulière. Le séjour est l'occasion de ressusciter des souvenirs d'enfance et voir aussi la famille. C'est exceptionnel», explique un autre jeune émigré. En fait, les vacances des émigrés profitent très bien aux commerçants. «Durant cette période, je triple mon chiffre d'affaires. Les émigrés font augmenter la demande» explique un commerçant de la ville de Tizi Ouzou. D'autres commerces profitent également de la présence de cette catégorie à l'instar des agences de location de véhicules. C'est carrément une nouvelle dynamique que ces jeunes et leurs familles donnent à la vie dans les villages et les villes. Toutefois, plus instruits que les premières générations parties généralement pour travailler comme ouvriers, les jeunes émigrés ont un regard différent sur leur participation à la vie nationale. «Je suis triste de voir les émigrés des autres pays faire d'énormes rapatriements de devises dans leurs pays. Notre contribution pourrait être multipliée par dix ou vingt si l'acte d'investissement est facilité» affirme Madjid, ingénieur parti en famille dans les années 2000, et vivant au Canada.

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