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Mois du patrimoine à Béjaïa

Beni-Méllikèche et Ighil Ali se distinguent

Au-delà des diverses démonstrations, l'objectif est de renforcer les liens sociaux et la régénération des sentiments d'appartenance identitaire et communautaire.

Située à quelque 75 km au sud-ouest du chef - lieu de la wilaya de Béjaïa, les deux régions, Ighil Ali et Beni-Méllikeche, mitoyennes de la haute vallée de la Soummam, se sont distinguées, individuellement et collectivement, à l'occasion de la célébration du Mois du patrimoine, consacrée cette année par l'Unesco à la promotion du patrimoine culturel immatériel (P.C.I). Défilés et mise en valeur des costumes traditionnels, expositions d'objets ancestraux, notamment les instruments araires, et peinture, poésie, chants, conférences, autant d'activités initiées par les associations et les municipalités locales à l'occasion de cette célébration.
Le mouvement associatif et les responsables locaux ont tenu à entretenir et à recréer les traditions locales, dans un cadre populaire, convivial et festif, qui a impliqué surtout toutes les catégories d'âge. L'attention a été portée, dans ce contexte, particulièrement sur les rituels populaires. Aussi, les cérémonies de mariage à l'ancienne ont été remises au goût du jour, mettant en valeur des costumes, notamment la gandoura et le burnous, la préparation et le partage du couscous, les circoncisions. Autant de rites ayant toujours distingué la région de Kabylie. Tous espèrent les voire revitalises et sauvegardés.
Au-delà, des diverses démonstrations, il s'agit pour les organisateurs de faire de ces moments de retrouvailles «une opportunité pour le renforcement des liens sociaux et la régénération des sentiments d'appartenance identitaire et communautaire». Les chants, les danses folkloriques et les repas collectifs ainsi que la déclamation de poèmes ont eu la part du lion dans ces célébrations. L'évènement a connu des commémorations multiples. Lancé au niveau de la Maison de la culture de Béjaïa, il s'est ensuite déployé dans plusieurs communes. Il aura connu plus d'éclats dans la haute vallée de la Soummam tandis que dans d'autres communes, on s'est plutôt contenté de donner la parole aux intellectuels pour l'expression du contenu scientifique. C'est le cas au niveau de la ville d'El-kseur qui a fait une halte sur «1.000 ans d'histoire de la pensée soufie à Béjaïa». Le professeur Djamil Aïssani, de la Société savante «Gehimab» de Béjaïa a saisi l'occasion pour rendre compte de ses travaux de recherche historique. Un Mois du patrimoine bien vivant, en somme, qui a replongé tout le monde dans les racines, les rites et le génie ancestral et qui en appelle à une perpétuation pérenne.

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