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Industrie automobile

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Le ministre de l'Industrie a fait savoir que son département était en passe de recenser les entreprises confisquées par la justice afin de les fusionner dans le cadre d'un holding devant inclure 42 entreprises.

Au-delà des axes centraux que mettra la nouvelle loi sur l'investissement, pour relancer le secteur, cette dernière lèvera le voile épais qui couvre depuis quelques années l'activité de l'industrie automobile. C'est du moins ce qui ressort de l'intervention du ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, lors de la réunion tenue, samedi, avec les directeurs centraux et locaux. Insistant sur l'importance des textes d'application, le ministre explique que «la promulgation prochaine des textes d'application relatifs à la nouvelle loi sur l'investissement permettra de connaître les noms des sociétés qui activeront dans le domaine de la construction automobile locale». Bien que des pourparlers sont en cours avec de grands constructeurs, Ahmed Zeghdar a été on ne peut plus clair sur la situation, révélant d'emblée qu'aucune autorisation n'a été accordée pour le moment. Pour le ministre, l'impératif est sans conteste de se diriger vers une industrie automobile sur de bonnes bases avec un taux d'intégration acceptable. Dans ce sillage, le ministre a tenu à expliquer que «les délais étaient tributaires de l'interaction des constructeurs automobiles avec les conditions imposées par l'Etat concernant la création d'une véritable industrie». Plus qu'une interaction, la problématique réside dans l'aboutissement d'un équilibre entre le respect des taux d'intégration et les volumes de production. Autrement dit, l'amortissement des investissements qui seront engagés par les constructeurs, et l'atteinte des taux d'intégration correcte, nécessitant des volumes de production conséquents. D'autre part, pour réussir un amorçage efficace, cette activité demeure tributaire de l'émergence d'un tissu de sous- traitants et d'équipementiers à la hauteur des objectifs fixés. Or, ces paramètres ne sont pas encore réunis, et ont besoin de temps pour se concrétiser sur le terrain. Cela étant, il est incontestable qu'une fois sur pied, l'industrie automobile demeure l'un des pans les plus importants de l'économie nationale. C'est dans cette optique que le ministre a tenu à souligner que «le secteur focalisera, la première année, sur l'opération de montage automobile avant d'installer une véritable industrie à partir de la deuxième année». Un passage aux allures de défi, qui mettra justement en scène l'application des nouvelles dispositions de lois, et révélera leurs réelles répercussions sur le marché automobile. Il y'a lieu de convenir que ce dernier se trouve dans une situation inédite. Faisant les frais de l'absence de décision, de tergiversations, et de flou durant les dernières années, les flambées des prix des véhicules persistent. Les citoyens, en attente d'acquérir une voiture sans se ruiner, ne savent plus sur quel plancher appuyer. Les mêmes interrogations subsistent. La plus évidente est de savoir, comment répondre aux attentes des citoyens, durant ces deux années de lancement? Est- ce que l'importation de véhicules d'occasions serait une alternative? Et, dans le cas échéant, quelles sont les solutions pour la gestion du marché durant cette période? Par ailleurs, Ahmed Zeghdar est revenu sur l'alternative d'exploiter les infrastructures existantes, et issues de cessation d'activité suite aux scandales financiers ayant défrayé la chronique ces dernières années, précisant que «son département était en passe de recenser les entreprises confisquées par la justice afin de les fusionner dans le cadre d'un holding devant inclure 42 entreprises. Plus de 9.000 emplois ont été préservés dans ces entreprises confisquées relevant des secteurs du bâtiment, de l'industrie et des transports».

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