Réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie de fusion
Arkab, aujourd’hui, à Rome
Le ministre de l’Énergie et des Mines prendra part à cet évènement qui sera coprésidé par la Première ministre italienne.
La présence de l'Algérie a des évènements internationaux de premier plan qui de surcroît traitent de questions sensibles, telle que l'énergie, atteste encore une fois de la place qu'elle occupe au sein du concert des nations. C'est le cas de la réunion ministérielle, de haut niveau, du Groupe mondial pour l'énergie de fusion (Wfeg) relevant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) auquel prendra part, aujourd'hui, le ministre de l'Énergie et des Mines.
La rencontre se tiendra, à Rome, au siège du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Mohamed Arkab sera accompagné de l'ambassadeur d'Algérie en Italie, du président-directeur général (P-DG) du groupe Sonelgaz et du Commissaire à l'énergie nucléaire (Comena). Cette réunion de haut niveau, sera coprésidée par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le directeur général de l'Aiea, Rafael Mariano Grossi. Y prendront aussi part de nombreuses personnalités politiques, des savants, des chercheurs, des directeurs exécutifs d'entreprises mondiales spécialisées dans le domaine de l'énergie, ainsi que des entrepreneurs et investisseurs. L'objectif de cette réunion est «d'échanger les vues sur les stratégies adoptées pour accélérer le développement et l'expérimentation de l'énergie de fusion, et de débattre des questions prioritaires liées aux cadres politiques et financiers, au progrès technologique, aux processus de commercialisation et de coopération internationale en vue de développer cette technologie prometteuse, afin de fournir l'énergie à faible émission de carbone pour répondre aux besoins croissants en matière de développement», a indiqué un communiqué du ministère algérien de l'Énergie et des Mines. «Le gouvernement italien qui assure la présidence du «G7» en 2024, se focalise sur le développement des sciences et des technologies de l'énergie de fusion et les défis mondiaux liés au renforcement de la sécurité énergétique et du développement économique, et s'engage à faire avancer le programme de la recherche sur l'énergie de fusion sur la scène internationale», a ajouté la même source. Toujours dans le même domaine, il faut savoir que le ministre de l'Énergie et des Mines avait reçu avant son départ pour Rome, lundi, une délégation de la société argentine «Invap», conduite par son P-DG, Dario Mario Giussi, avec lequel il a exploré les opportunités de coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire. Il a été question d'évoquer les relations de coopération entre le Commissariat à l'énergie atomique (Comena) et la société argentine, dans le domaine de l'énergie nucléaire et ses utilisations énergétiques et non énergétiques, à des fins pacifiques, ainsi que les perspectives de leur développement. Une opportunité pour examiner la modernisation des structures nucléaires au Centre de recherche nucléaire de Draria (Alger), ainsi que la réalisation d'un laboratoire pour la production d'isotopes radioactifs à des fins médicales et industrielles. Pour permettre à l'Algérie de produire les produits radio pharmaceutiques anticancéreux, qui relèvent de la médecine nucléaire, outre, la radiothérapie et l'imagerie médicale. Il faut rappeler qu'Invap est une entreprise privée fondée en 1976. Elle conçoit et produit des équipements pour les secteurs nucléaire, spatial, chimique, pétrolier et médical. Il faut souligner que la coopération entre l'Algérie et l'Argentine, dans le domaine des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire remonte à 1985.