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Auteur, journaliste et ancien directeur du bureau de l'AFP à Alger

Amer Ouali est décédé

Journaliste de talent, le défunt a marqué de son empreinte le milieu journalistique national et international, notamment par ses reportages et la pertinence de ses écrits.

Le monde de la presse est en deuil. Le journaliste et écrivain Amer Ouali est décédé, hier, à l'hôpital de Villejuif en France, à l'âge de 62 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué. Il rejoint sa mère, décédée elle également, il y a de cela 40 jours. Journaliste de talent, le défunt a marqué de son empreinte le milieu journalistique national et international, notamment par ses reportages et la pertinence de ses écrits. Journaliste de terrain, il a couvert en première ligne les évènements douloureux de la décennie noire depuis l'arrêt du processus électoral en 1991, jusqu'à la réconciliation nationale. Sinon le seul, il est l'un des rares reporters de guerre algérien à couvrir, pour l'AFP, la guerre en Irak en 2004 et en Syrie en 2012. Dans ses posts sur son site Facebook, il revenait souvent sur des séquences douloureuses de la décennie noire et des anecdotes sur «le front de la guerre» en Irak et en Syrie.
Né en 1961 à Aït-Saâda dans la wilaya de Tizi Ouzou, Amer Ouali était journaliste à l'AFP à Paris où il a occupé de 2014 à 2017, le poste de directeur du bureau algérois de l'Agence, après en avoir été correspondant de 1991 à 2002.
Il a travaillé dans plusieurs journaux de la presse nationale mais c'est au quotidien Liberté qu'il a fourbi ses armes. Il est coauteur, notamment de Idir l'éternel (Koukou, 2020), une biographie de Idir a été cosignée avec Saïd Kaced. Il a par ailleurs écrit le livre Du verbe au fusil, la Terreur sainte. Une suite logique de son autre livre publié aux éditions Frantz-Fanon, Le coup d'éclat. De la naissance du FIS aux législatives avortées de 1991, dans lequel il plantait le décor politique de cette période qui a abouti au drame des années 90 et suivantes. 

Communiqué de la famille du défunt
«Les familles Ouali et Aoudia de Bordj El Bahri, Aït Saâda, et Paris, tout en acceptant l'accomplissement de la volonté divine, ont l'immense douleur d'annoncer la disparition ce matin (hier, Ndlr) à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif) de leur cher et regretté frère et cousin Amer Ouali, 62 ans. Journaliste à l'AFP Paris et écrivain», a indiqué un communiqué de la famille du défunt diffusé sur les réseaux sociaux. «Les détails concernant le transfert de sa dépouille et le lieu de son enterrement seront communiqués ultérieurement», a ajouté le même document.

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