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D’ambitieux projets ont été lancés ces derniers jours

A l’ombre de la campagne électorale

Pour l’économie algérienne, l’heure ne s’est pas arrêtée au cadran de la montre.

La presse a été, vingt et un jours durant, littéralement happée par l'évènement politique de cet été. Elle a, néanmoins, régulièrement rendu compte de réalisations, forcément escamotées par l'actualité brûlante du moment. Celles-ci auraient, en temps normal, aisément fait la Une des journaux et été sous les feux des projecteurs. En effet, pour l'économie algérienne, l'heure ne s'est pas arrêtée au cadran de la montre. L'Algérie a ainsi vécu ces dernières semaines au rythme de faits et d'initiatives qui soulignent et nourrissent les grandes ambitions du pays à l'échelle nationale, régionale et internationale. Les exemples à ce propos font florès: à commencer par l'hôpital algéro-qatari-allemand (Haqa), qui voit le jour, désormais. Les premiers coups de pelleteuses pour cette structure hospitalière moderne ont été donnés, fin août dernier, à Sidi Abdellah, dans la banlieue sud-ouest d'Alger.
Les travaux de terrassement pour ce projet, d'un coût de 290 millions de dollars, ont, donc bel et bien commencé; la première pierre en a été officiellement posée en présence des membres du gouvernement et de l'ambassadeur de l'État du Qatar à Alger, Abdulaziz Ali Al-Naama. À la faveur du lancement des travaux préliminaires de cet important chantier, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi a déclaré que cet hôpital représente «une fierté pour l'Algérie qui continue à renforcer les structures de son système national de santé afin de fournir des prestations hospitalières à la hauteur des aspirations des citoyens et en phase avec les évolutions mondiales en matière de soins». De son côté, le ministre des Finances, Laâziz Faid, a indiqué que l'enveloppe financière allouée à la réalisation de cet hôpital de 300 lits s'élève à 290 millions de dollars, «la partie algérienne financera 40% et la partie qatarie 60%», a-t-il expliqué. L'autre fait saillant qui atteste de l'élan salvateur qui caractérise l'économie nationale, n'est autre que l'exportation de bornes de recharge, bien algériennes, pour véhicules électriques vers la Libye et l'Italie. La Société algérienne des industries électriques et gazières (Saieg), filiale du groupe Sonelgaz, a procédé à sa première opération d'exportation de bornes de recharge pour véhicules électriques vers ces pays, a indiqué, début septembre, le groupe public Sonelgaz. C'est là une première, tel que suggéré par le porte-parole du groupe, Khalil Hedna qui a précisé, dans une déclaration aux médias, que cette «opération, première du genre, s'inscrit dans le cadre d'un contrat portant l'exportation de 433 bornes de recharge d'une puissance de 60 kW avec une recharge rapide de 322 kW, fabriquées localement conformément aux normes internationales en vigueur, vers l'Italie et la Libye». Et le même responsable de souligner que la création de l'usine de production de bornes de recharge pour véhicules électriques relevant de la Saieg intervient en «application des engagements de l'État algérien en matière de transition énergétique» et «contribue à la diversification des sources de devises à travers les exportations hors hydrocarbures». Mieux encore! Des négociations sont bien avancées pour «conclure plusieurs contrats en vue d'exporter d'autres quantités de bornes de recharge vers des pays européens et du Moyen- Orient», a-t-on appris de même source. Toujours sur le front de l'export, les initiatives qui se multiplient font ressortir l'envoi d'un convoi pour acheminer des sacs d'emballage en papier produits en Algérie vers trois pays arabes, pour une valeur de 115 000 dollars. Cette opération symbole, car prélude à de nombreuses autres, est une opération parrainée par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, ainsi que par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa); c'est là une initiative du Groupe algérien Azadea, dont le directeur général Ali Badreddine, que cette première livraison permettra d'approvisionner près de 700 magasins au Moyen-Orient, rappelant que ces sacs étaient, autrefois, importés d'autres pays.
L'agriculture n'est pas en reste. Ce secteur clé qui a déjà créé la surprise avec une production record qui se chiffrait récemment en milliards de dollars, poursuit son développement et enregistre, cette fois, une remarquable performance à l'exportation avec 18% de croissance. Ce taux appréciable se traduit par une valeur de 1,2 milliard de dollars, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture. Annonce en est faite sachant que les principales exportations sont les dattes, qui représentent 35% des exportations agricoles totales, suivies des agrumes et des olives. Cette croissance du secteur agricole est relevée alors que le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, vient d'aviser du lancement des travaux de réalisation du projet algéro-qatari «Baladna» pour la production de lait en poudre. Ce projet intégré est le fruit d'un partenariat entre le Fonds national d'investissement (FNI) et la société qatarie «Baladna» pour la production de lait en poudre. Implanté à Tmakten dans la wilaya d'Adrar, sur une aire de 117 000 hectares, c'est là l'un des plus grands projets stratégiques dans le secteur de l'agriculture en Algérie. Une fois concrétisé, il permettra de produire localement 50% des besoins nationaux en poudre de lait de l'Algérie, d'approvisionner le marché local en viande rouge, en sus de contribuer à l'augmentation du cheptel bovin national. Ce projet est d'une valeur de 3,5 milliards de dollars et devrait permettre la création de 5 000 postes d'emploi directs.
Brosser ce tableau économique ne va pas sans évoquer la relance d'un important projet automobile dans la wilaya de Batna; en l'occurrence l'usine de montage de voitures, de marque coréenne, située dans la commune de Djerma, à Batna, laquelle était à l'arrêt depuis 2020 et qui s'étale sur une aire de 74 hectares dont 6 hectares bâtis. Rappelons à ce titre la signature des procès-verbaux de remise de ladite usine mais également du port sec en dépendant, situé dans la commune de Sériana, dans la même wilaya, à l'entreprise publique Fondal, filiale d'Imétal (Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques). Il s'agit donc de relancer le projet sud- coréen de la filière automobile en Algérie. Ce dernier est appelé à renforcer d'autres investissements coréens qui ont pour dénominateur commun une politique d'intégration soutenue et ambitieuse.

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