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Santé à Bouira

95 médecins spécialistes en renfort

Le wali surprend régulièrement le personnel de santé de la wilaya par des visites nocturnes et inopinées.

Le secteur de la santé à la wilaya de Bouira sera incessamment renforcé en médecins spécialistes. Environ 95 spécialistes sont attendus, selon les déclarations de la DSP. Pour rappel, la population a beaucoup enduré, faute de prise en charge des malades notamment dans certaines spécialités rarissimes, surtout s'agissant des spécialités très demandées, à savoir la gynécologie et la radiologie. Il y a lieu de souligner que les gynécologues, à la wilaya de Bouira, étaient trop peu, le docteur Malki, médecin inspecteur au niveau de la DSP, parle d'un seul poste en gynéco, à l'EPH de Lakhdaria, quant aux autres EPH, tels que Bouira-ville et M'Chédallah, ils n'en disposent d'aucun; il y a un seul gynécologue à Aïn Bessem et trois à Sour El Ghozlane. Le même responsable revient sur la décision salutaire, prise par les pouvoirs publics, au profit des salariés, notamment pour les accouchements dans les cliniques privées. «C'est une bouffée d'oxygène» affirme-t-il. Et d'ajouter, en remarque, un recours excessif à une césarienne; le même médecin explique que si un premier accouchement est opéré par césarienne le prochain le sera automatiquement, ce qui exige la présence d'un gynécologue. La deuxième spécialité, rare à Bouira, n'est autre que la radiologie. Selon notre interlocuteur, un seul service de radiologie est opérationnel, c'est celui de l'EPH de Sour El Ghozlane, le scanner de l'hôpital du chef- lieu est en panne et celui de l'EPH de Aïn Bessem, pour rappel, parvenu sous forme don, n'est pas opérationnel, faute de radiologue. Là, durant notre passage par certains EPH, nous avons approché quelques spécialistes en exercice et avons tenté de connaître les raisons pour lesquelles de nombreux spécialistes affectés à Bouira, soit ne rejoignent pas ou alors quittent très tôt cette wilaya. La réponse est que les médecins préfèrent exercer dans les grandes villes, aux CHU, et le plus souvent les conditions de vie, notamment d'hébergement ne sont pas réunies à Bouira.
Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, l'intérêt accordé par le premier chef de l'exécutif de Bouira, Lekhel Ayat Abdessalam au secteur de la santé et à la prise en charge des malades. Le wali de Bouira répond aux doléances des habitants de la localité de Khebouzia, durant sa dernière visite dans la région, quant à l'état délabré et au manque d'équipements dans leur établissement de santé, a réagi en un temps record. En effet, le 8 Mai dernier, à l'occasion de la célébration de cette date historique des massacres de 1945, le wali a inauguré cette même salle de soins, rénovée et dotée de l'équipement médical nécessaire, l'opération a coûté la bagatelle de pas moins de 3.564.537,00 DA, qui émarge au budget de la wilaya. Le wali est désormais connu pour ses sorties inopinées, notamment dans les établissements de santé. À signaler également que le secteur de la santé est aussi le souci de la société civile. Dans certaines localités, les associations se mettent aux cotés des pouvoirs publics pour la rénovation des infrastructures et même l'acquisition d'équipements médicaux les plus chers. Le cas de la commune de Chorfa, où la cellule de crise, créée durant la période de Covid-19, a effectué des travaux au sein de la polyclinique de la même ville (bétonnage de la cour, extension du laboratoire et réalisation d'armoires pour la pharmacie, etc. Cette même cellule de crise, selon quelques éléments que nous avons approchés, est prête à débourser énormément pour l'extension de cette polyclinique; « nous avons reçu un appareil de mammographie sous forme de don qui doit fonctionner et nous attendons l'accord de la DSP afin qu'on entame une extension, éventuellement pour la réalisation d'un service de maternité» affirment-ils. Même son de cloche du côté des habitants d'Aghbalou et de quelques associations de ce village de plus de 20 000 habitants. Là également, la détermination à conjuguer leurs efforts avec ceux des pouvoirs publics est avérée, notamment afin d'effectuer une extension; «une telle infrastructure, aussi exigüe, ne pourra jamais suffire pour la prise en charge de 20000 habitants»précisent-ils.
En effet, la société civile et le monde associatif en général, organisés, travaillant en collaboration avec les pouvoirs publics; conformément à la réglementation en vigueur, ils ne pourront que servir davantage la société dans laquelle ils évoluent. 

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