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Permanence durant la fête de l’Aïd el Fitr

50.000 commerçants réquisitionnés

Quelque 2 265 agents de contrôle ont été mobilisés à travers l’ensemble du pays pour le suivi de la mise en œuvre du programme des permanences établi par le ministère du Commerce

Près de 50 000 commerçants seront réquisitionnés, à travers tout le pays, pour assurer la permanence de l'Aïd el Fitr, a annoncé hier le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, dans un communiqué.
Dans le cadre du programme de la permanence, visant à assurer aux citoyens un approvisionnement régulier en produits alimentaires de large consommation, 49 853 commerçants ont été ainsi réquisitionnés dont 6 250 activant dans la boulangerie, 28 458 dans l'alimentation générale, fruits et légumes, 14 682 dans des activités diverses et 482 unités de production alimentaire (230 laiteries, 206 minoteries et 46 unités de production d'eau minérale, précise-t-on). Par ailleurs, quelque 2 265 agents de contrôle ont été mobilisés à travers l'ensemble du pays pour le suivi de la mise en oeuvre du programme des permanences établi par le ministère du Commerce.
À cette occasion, ce département a invité les opérateurs économiques réquisitionnés «à contribuer massivement à la réussite de cette opération». Il a également informé les commerçants de l'obligation de procéder, après l'Aïd el Fitr à la reprise des activités commerciales et à la réouverture de leurs magasins, conformément aux dispositions régissant les congés durant les fêtes légales et religieuses. Le programme des permanences intervient en application des dispositions de l'article 8 de la loi 13-06 modifiant et complétant la loi 04-08 relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, rappelle la même source.
Mais au-delà de ces directives strictes des autorités compétentes, nombre de commerçants continuent, et continueront comme chaque année, à les violer si des sanctions «sévères» ne seront pas prises à leur encontre. Les raisons de ces impairs très mal vus par la population, mais cependant tolérés par certains, s'expliqueraient par le mouvement des employés et des propriétaires qui se déplacent vers leur région d'origine, souvent éloignée, pour passer «en famille» les fêtes religieuses. Du moins, c'est la raison majeure avancée par ces contrevenants, souvent récidivistes. En dépit des mises en garde que va répéter le ministère du Commerce quant à la permanence des commerçants durant ces deux jours, bon nombre de magasins de la capitale resteront fermés. C'est la même ritournelle chaque année et il sera très difficile de trouver des boulangeries et des magasins de fruits et légumes ouverts durant l'Aïd. On aura droit bien évidemment à un communiqué du département de Rezig jubilant du fait que 90% des commerçants réquisitionnés ont respecté la permanence. L'on se demande comment se fait-il que durant toute la période du mois de Ramadhan, le ministère du Commerce n'a aucune maîtrise sur le marché et la distribution et d'un seul coup, il arrivé à réaliser cette prouesse d'assurer aux citoyens cette ouverture des commerces et prétendre d'une partielle présence sur le terrain! Comme dans la maîtrise des prix, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond sur le terrain et en matière de communication du département de Rezig. Dans une jungle de l'informel, il est difficile de prétendre que l'on maîtrise quoi que ce soit.
Cela étant, il faut avouer que les commerces d'alimentation générale sont souvent les plus assidus à maintenir leurs services au profit des habitants malgré les rues quasi désertes dans la matinée du premier jour de l'Aïd. Contrairement à ces commerces de l'alimentation générale qui ce sont astreints à cette permanence, les boulangeries en revanche, brillent par leur absence, excepté quelques-uns qui se comptent sur le bout des doigts. Ni les injonctions du ministère du Commerce, ni même les «appels de sensibilisation» lancés par l'Union générale des commerçants et artisans à la veille des jours fériés n'ont dissuadé les propriétaires de boutiques de rester ouverts Le pain se faisait rare.
Par ailleurs, il faut noter également que depuis ces dernières années, s'est installé en Algérie une pratique d'un jeûne supplémentaire: «Essabirine» qui dure six jours au cours du mois qui suit celui du Ramadhan.Aussi, il est souvent difficile de trouver des commerces ouverts, notamment les restaurants. 

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