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Opgi d'Annaba

380 milliards de créances

Plus de 60 cadres et agents ont été mobilisés par l'Opgi de la wilaya d'Annaba, dans le cadre de l'opération du recouvrement des créances non payées par les locataires de cet office. Tout en favorisant le règlement à l'amiable et l'adoption d'échéanciers de paiement, pour faciliter aux locataires de s'acquitter de leurs dettes, les services de l'Opgi n'écartent pas le recours à la justice dans le cas contraire. Pour ce faire, la direction de l'Opgi a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour une opération de porte à porte, selon un programme tracé ciblant le parc immobilier, relevant de la gestion de ses services à travers toutes les communes de la wilaya. Soulignons que les instances de l'Opgi d'Annaba ont usé de tous les moyens pour récupérer les arrièrés des loyers non payés. En vain. D'où le recours aux mises en demeure adressées aux mauvais payeurs, avec une date butoir, faute de quoi, le recours à la justice reste l'unique alternative. En dépit des facilités de paiement accordées par l'Opgi, la difficulté persiste. Car, l'Office exige pour l'adoption d'un règlement par échéancier, le versement de 50% de la dette. Ce qui représente pour des milliers de locataires plus de 200000 DA. Des locataires, qui convient-il de le souligner, dont les revenus mensuels ne dépassent pas les 30000 DA pour certains. Alors que d'autres perçoivent moins, notamment les retraités et les sous- payés du filet social et du secteur privé. Entre les uns et les autres, il y a les chômeurs, logés en priorité au vu de leur situation sociale. Des facteurs à même de rendre la tâche difficile aux services de l'Opgi pour recouvrir les créances. Toutefois, l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Annaba continue d'afficher la bonne volonté d'aide pour faciliter à ses clients de s'acquitter de leurs dettes de la manière la plus appropriée, dans la conservation de la dignité citoyenne. S'agissant du volet de la réhabilitation du parc immobilier, dont l'état de détérioration avancée est visible à l'oeil nu, il est évident que la taxe d'habitation prélevée, par la Sonelgaz sur les factures d'électricité et gérée par la direction du logement, serait a priori loin de répondre aux besoins énormes du parc de l'Opgi, destinée à la réhabilitation de l'ensemble des programmes publics d'habitation, et pas uniquement le social.

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