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Après une attaque au couteau contre des enfants

Vague d'émotion en France

Un réfugié syrien armé d'un couteau a blessé jeudi six personnes, dont quatre enfants de 22 à 36 mois, dans un parc à Annecy, dans le sud-est de la France, une attaque «sans mobile terroriste apparent» qui a suscité une vague d'émotion en Europe. L'agresseur, «un réfugié politique qui serait sans domicile fixe, arrivé à Annecy à l'automne 2022» n'était «ni sous l'emprise de stupéfiants ni sous l'emprise d'alcool», a déclaré à la presse la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis. Un examen psychiatrique était prévu hier matin. Les autorités françaises lui ont notifié dimanche 4 juin qu'il ne pouvait obtenir l'asile en France puisqu'il l'avait déjà en Suède. Les quatre enfants blessés, dont un Britannique et un Néerlandais, ont été transférés à Genève (Suisse) et à Grenoble après des premiers soins sur place. Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation. Un autre adulte a été touché plus légèrement, selon la procureure. Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly, en déplacement à Paris, a exprimé sa «forte solidarité avec le peuple français en ces temps terribles». Le président français Emmanuel Macron a pour sa part dénoncé une «attaque d'une lâcheté absolue». Abdalmasih H., de nationalité syrienne et né en 1991, avait obtenu l'asile en Suède en 2013 où il a vécu pendant 10 ans. «Il n'a pas pu obtenir la nationalité suédoise, donc il a décidé de quitter le pays. Nous nous sommes séparés parce que je ne voulais pas quitter la Suède», a confié son ex-épouse.Sa mère, qui vit aux Etats-Unis depuis dix ans, a confié être «en état de choc». Selon elle, il souffrait d'une «grave dépression».»Il a demandé la nationalité, il a eu un rejet», a priori parce qu'il a fait l'armée syrienne, a-t-elle poursuivi: «ça l'a probablement rendu fou». Il était en situation régulière quand il est arrivé en France, il y a quelques mois. Dans une nouvelle demande d'asile déposée en France en novembre 2022, il s'était déclaré «chrétien de Syrie», selon une source policière. Et il portait une croix chrétienne quand il a été interpellé. L'attaque est survenue vers 09H30 sur une aire de jeux, aux abords du Jardin de l' Europe, dans le centre historique d'Annecy. L'homme vêtu d'un short noir, un foulard bleu noué sur la tête, s'est attaqué aux enfants sur une aire de jeux, selon des images du drame. On le voit dans cette vidéo lever les bras au ciel et crier en anglais «au nom de Jésus!». Selon différents témoignages, l'agresseur a tenté de s'enfuir et a attaqué une personne âgée avant d'être interpellé par la police, qui a ouvert le feu. Une enquête a été ouverte concernant ces tirs. L'attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d'extrême droite mettant en avant l'origine et le statut de l'agresseur. Après ce drame, «c'est toute notre politique migratoire et un certain nombre de règles européennes qu'il faut remettre en cause», a affirmé sur Twitter le président du Rassemblement national (ex-Front national, extrême droite) Jordan Bardella. Un collectif d'extrême droite a manifesté dans la soirée à Annecy, malgré une interdiction par les autorités.

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