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L’ONU dénonce des attaques «inadmissibles» à Ghaza

Un nettoyage ethnique effroyable

Tandis que les dirigeants occidentaux rivalisent dans l'ardeur du soutien de l'agression barbare sioniste contre la population civile de Ghaza, les Nations unies ont déclaré samedi dernier que rien ne justifie les «actes de guerre» dans ou à proximité des hôpitaux et des autres établissements de santé. Peine perdue, l'armée sioniste multiplie les raids criminels contre ces infrastructures dont 20 sont entièrement à l'arrêt, aussi bien à cause des attaques que du siège, assorti des privations d'eau, d'électricité, de nourriture et de carburant. Dans plusieurs des hôpitaux frappés par l'aviation sioniste, des services vitaux ont cessé de fonctionner et des dizaines de bébés prématurés ont succombé, faute d'électricité pour alimenter les couveuses. Il en va de même pour les milliers de blessés auxquels les soins élémentaires ne peuvent être fournis, beaucoup d'entre eux portant de graves lésions dues aux bombes au phosphore utilisées par l'agression sioniste au mépris des conventions de Genève interdisant l'usage des armes chimiques. Hier, le Hamas a annoncé la mort de 27 d'entre eux et celle de 7 bébés à l'hôpital Al-Shifa, bombardé à maintes reprises par l'aviation et l'artillerie sioniste durant les derniers jours et sans contact avec le monde extérieur, selon l'OMS qui relève que des blessés ont été tués par les chars sionistes bloquant les accès à l'établissement.
C'est aussi ce qu'a confirmé le chef des secours et des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, qui a estimé, compte tenu de ces «horribles informations», qu'il ne peut y avoir «aucune justification pour de tels actes» sur des établissements de santé et sur le fait de «tirer sur des patients et des civils tentant de fuir» les bombardements barbares ou les combats. Ces actes sont «inadmissibles, condamnables et doivent cesser», a-t-il exhorté dans un tweet, non sans affirmer aussi que les hôpitaux «doivent être des lieux sûrs.
Ceux qui en ont besoin doivent être assurés qu'ils sont des lieux d'abri et non de combats». Mais le gouvernement d'ultra droite sioniste et son armée, soutenue activement par les États-Unis et l'OTAN, n'ont que faire des alertes onusiennes et ils poursuivent leur génocide auquel certains dirigeants européens n'hésitent pas apporter un soutien intéressé sinon contraint, déclarant, sans honte aucune, que «l'heure n'est pas au cessez-le-feu mais à la poursuite de l'opération (sioniste) contre le Hamas». L'OMS, l'UNRWA et, plus globalement l'ONU n'ont pas cessé de réclamer un cessez-le-feu humanitaire auquel l'entité sioniste n'entend rien, et pour cause, estimant que c'est «le seul moyen de sauver des vies innocentes et de réduire les horribles niveaux de souffrance». Mais le monde entier continue d'assister à l'incroyable passivité de la «communauté internationale» qui se moque cruellement de la sécurité des agents de santé, des milliers de patients malades et blessés, de la survie de centaines de bébés sous assistance respiratoire et des centaines de milliers de déplacés sous le feu des avions et des chars sionistes qui poursuivent, au mépris des lois de la guerre et du droit international, un nettoyage ethnique effroyable.

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