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Mahmoud Abbas dénonce l’holocauste contre le peuple palestinien

Tollé dans les pays occidentaux cloués à la Shoah

Les réactions occidentales sont trop ancrées dans la génuflexion envers l'État hébreu et l'éternelle contrition pour les crimes commis par l'Allemagne nazie et quelques autres régimes en Europe, depuis des siècles, pour pouvoir être crédibles. Du coup, elles apparaissent pour ce qu'elles sont: une énième courbette devant une omnipotence qui, partout dans le monde, a imposé son diktat sous des formes à la fois politiques, économiques et militaires, sous la férule des Etats-Unis dont la chrétienté fondamentaliste s'est abreuvée au ruisseau de l'idéologie sioniste.
Qu'a dit le président palestinien Mahmoud Abbas: «De 1947 à aujourd'hui, Israël a commis 50 massacres dans 50 villes palestiniennes (...) 50 massacres, 50 holocaustes et encore aujourd'hui il y a chaque jour des morts dus à l'armée israélienne», a déclaré mardi Mahmoud Abbas, employant le mot «holocauste» en arabe, lors d'une conférence de presse conjointe avec Olaf Scholz. Y a-t-il quelque chose d'inexact, voire de mensonger dans ce propos? Deir Yassine, Sabra et Chatila, les meurtres en direct d'enfants et de journalistes relèvent-ils de la pure fiction ou sont-ils, oui ou non, des faits et rien que des faits? Depuis plusieurs mois, il ne se passe pas un seul jour sans que l'armée sioniste n'agresse et ne tue, sciemment, impunément, en Cisjordanie occupée comme à Ghaza, soumise à un blocus total depuis plus de quinze ans. Cela a-t-il vraiment «dégoûté» les dirigeants occidentaux et, avec eux, le chancelier allemand?
L'antisémitisme est exploité par le sionisme qui s'en est affublé pour interdire toute critique et toute interrogation sur sa nature profondément expansionniste et inhumaine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz peut se dire «dégoûté» par les propos de Mahmoud Abbas et on pourrait même l'entendre, s'il avait exprimé le même «dégoût» devant les innombrables crimes de l'entité sioniste contre des enfants, des femmes et des adolescents à main nue, face à l'oppression barbare. Sans doute, ne peut-on lui en faire grief, dès lors que des Etats arabes eux-mêmes, dont le royaume marocain, vont beaucoup plus loin que lui dans la surenchère et l'avilissement sous prétexte de préserver une mainmise sur des peuples dont on détourne et pille les richesses au profit d'un conglomérat international protecteur.
«Notre demande est la suivante: nous voulons la paix, nous voulons la sécurité, nous voulons la stabilité (...) il faut développer une confiance entre nous», a pourtant indiqué le président palestinien mais cela ne compte guère.
Le conflit en Ukraine a achevé de balayer les masques et on a clairement entrevu le deux poids, deux mesures qui régente le monde et situe l'unique version du droit à laquelle est viscéralement attaché le bloc occidental dont Israël n'est rien d'autre qu' une base avancée au coeur du Moyen-Orient.
La relativisation que rejettent Sholtz et ses semblables relève de cette approche unilatérale du droit et de la justice dont les peuples africains et arabes connaissent, dans leur chair, l'ignominie et l'arrogance. Et s'il y a une chose que l'Histoire ne pardonnera jamais, c'est bien les crimes impunis du sionisme contre le peuple palestinien martyr.

De Quoi j'me Mêle

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