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Escalade de l’agression sioniste en Cisjordanie occupée

Riyad Mansour interpelle les responsables de l’ONU

À El-Fara, les bulldozers de l’occupation ont commencé à détruire les infrastructures de la rue principale du camp et des routes secondaires, et les lignes d’eau et d’électricité ont été détruites, ce qui a conduit à leur interruption.

Le Représentant permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a envoyé lundi trois lettres identiques au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au président du Conseil de sécurité pour ce mois, la Chine, et au président de l’Assemblée générale des Nations unies, sur l’escalade de l’agression sioniste en Cisjordanie occupée, a rapporté, hier, l’agence de presse Wafa. Mansour a relevé l’intensification des raids militaires des forces d’occupation, ainsi que l’augmentation des attaques des colons dans toute la Cisjordanie occupée, y compris El-Qods occupée, à la suite de la guerre génocidaire sioniste de 470 jours ayant dévasté la bande de Ghaza où un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 19 janvier.
Dans ce contexte, Mansour a souligné que, «depuis le début de l’année, 70 citoyens palestiniens, dont 10 enfants, sont tombés en martyrs en Cisjordanie occupée, en plus du déplacement de centaines de familles palestiniennes au cours des deux dernières semaines». Il a ajouté également que près de 15000 citoyens ont été touchés par les récentes attaques et destructions menées par l’armée sioniste dans le territoire occupé.
Le diplomate palestinien a aussi évoqué dans ses lettres, «les menaces des dirigeants sionistes et des colons extrémistes de reproduire en Cisjordanie, le génocide de Ghaza, se vantant de leurs plans coloniaux illégaux visant à annexer des terres et à déplacer les Palestiniens de leurs terres». Il a, par ailleurs, souligné que la fermeture par l’entité sioniste du siège de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) à El-Qods occupée le 30 janvier, «est une autre preuve de cette agression croissante et de ses plans en cours pour saisir et annexer les terres palestiniennes occupées», en violation flagrante de la Charte des Nations unies et des règles du droit international. Face à cette situation, le Représentant permanent de l’État de Palestine auprès de l’ONU a réitéré les appels des dirigeants palestiniens au Conseil de sécurité pour qu’il «prenne des mesures rapides pour protéger le peuple palestinien et tenir l’entité sioniste pour responsable des crimes commis en Palestine occupée et l’obliger de cesser son agression contre la Cisjordanie». Les forces d’occupation sionistes poursuivaient, hier, leur agression militaire et leur siège sur le camp d’Al-Far’a et la ville palestinienne de Tamoun, au sud de Tubas, au milieu d’opérations massives de raid et de détention. Au cours de l’attaque qui a débuté, il y a trois jours, les forces d’occupation ont arrêté 20 Palestiniens et soumis des dizaines d’autres à des investigations sur le terrain, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les forces d’occupation ont fermé toutes les entrées de la ville, en plus de mener des opérations de bulldozers et de destruction d’un certain nombre de rues et d’infrastructures, et d’envoyer des véhicules blindés et des renforts militaires. Dans le camp d’Al-Far’a, les forces d’occupation ont imposé un siège au camp et fermé complètement ses entrées. Les bulldozers de l’occupation ont commencé à détruire les infrastructures de la rue principale du camp et des routes secondaires, et les lignes d’eau et d’électricité ont été détruites, ce qui a conduit à leur interruption dans certaines parties du camp.
Les forces d’occupation ont également pris d’assaut lundi soir le point médical du Croissant-Rouge à l’intérieur du camp, ont saisi les cartes d’identité des ambulanciers et leur ont demandé de ne pas bouger sans coordination.
Les ambulanciers ont du mal à traiter les cas humanitaires et médicaux à l’intérieur du camp, d’autant plus qu’il y a des patients atteints de maladies graves qui doivent être transportés vers les hôpitaux et que les forces d’occupation entravent leur transport.

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