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Agression sioniste hier à Rafah

Plus de cent martyrs et des dizaines de blessés

Des sources locales citées par Wafa ont ajouté que l'aviation sioniste avait lancé une série de raids aériens, estimés à 40, ciblant en particulier de nombreuses maisons et mosquées abritant des personnes déplacées, en plus de tirs d'artillerie intenses sur la ville de Rafah.

Plus d'une centaine de Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d'autres ont été blessés hier lors d'une agression sioniste à Rafah, rapporte l'agence palestinienne Wafa. Des centaines de citoyens Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres blessés, tôt dans la matinée d'hier, pour la plupart des femmes et des enfants, dans le bombardement de plusieurs parties de la ville de Rafah, au 129eme jour de l'agression sioniste contre la population civile palestinienne. Selon des sources médicales à Rafah, plus de 100 Palestiniens dont des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs et des centaines d'autres ont été blessés et transportés aux hôpitaux de Rafah après de violents raids sionistes sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que la ville de Rafah a été la cible de violents raids sionistes qui ont été concentrés dans le centre-ville, avec des maisons habitées devant le siège de l'association du Croissant. Le directeur de l'hôpital du Koweït, Suhaib Al-Humus, a déclaré: «L'hôpital est rempli de blessés dans une situation très grave et il n'y a pas assez de médicaments et de sérums''. Des sources locales citées par Wafa ont ajouté que l'aviation sioniste avait lancé une série de raids aériens, estimés à 40, ciblant en particulier de nombreuses maisons et mosquées abritant des personnes déplacées, en plus de tirs d'artillerie intenses sur la ville de Rafah.
Des véhicules civils transportant des martyrs et des blessés sont arrivés à l'hôpital koweïtien de Rafah, au milieu du déplacement de centaines de personnes vers l'hôpital pour échapper aux bombardements de la ville, ajoute Wafa. Les frappes barbares ont touché 14 maisons et trois mosquées dans différents secteurs de Rafah, selon les autorités palestiniennes.
Rafah est devenue le dernier refuge pour les Palestiniens coincés à la frontière fermée avec l'Egypte, au nombre d'1,4 million selon l'ONU, en grande majorité des déplacés ayant fui la guerre qui fait rage depuis quatre mois.
Le président américain Joe Biden a invité le Premier ministre sioniste, lors d'un entretien téléphonique dimanche, à «garantir la sécurité» de la population civile. Par contre, plusieurs Etats et l'ONU ont mis en garde contre une «catastrophe humanitaire» en cas d'assaut sur la ville surpeuplée. Sur la chaîne américaine ABC News, Benjamin Netanyahu, a prétendu prévoir «un passage sécurisé à la population civile pour qu'elle puisse quitter» la ville, a-t-il ajouté, sans préciser où les civils pourraient se réfugier. Un aveu explicite de la politique génocidaire de son gouvernement et du nettoyage ethnique poursuivi par l'armée sioniste depuis le 7 octobre dernier.» Je ne sais pas où nous irons» en cas d'offensive sur Rafah, a témoigné Farah Mohammad, qui a fui la ville de Gaza, dans le nord du territoire. «Il n'y plus d'endroit pour s'échapper», dit cette mère de famille de 39 ans, qui a perdu tout contact avec son mari depuis un mois.»Dans les conditions actuelles», Washington «ne pourrait pas soutenir une opération militaire à Rafah en raison de la densité de la population», a indiqué un haut responsable de l'administration américaine, soulignant que la population civile n'a «nulle part où aller».
L'offensive barbare sioniste a fait plus de 28.000 morts dans la bande de Ghaza, en grande majorité des enfants et des femmes, selon le ministère de la Santé palestinien. En Cisjordanie occupée, la police et l'armée sionistes ont assassiné dimanche soir deux Palestiniens, l'un à un barrage de police à El Qods-Est occupé et annexé, et l'autre à un barrage près de Bethléem. Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, a fait état d'un Palestinien de 35 ans tué par les forces sionistes près de Bethléem.
Le Palestinien assassiné à El Qods-Est était un résident de la ville âgé de 15 ans, a rapporté l'agence officielle palestinienne Wafa. Environ 1,7 million de personnes, d'après l'ONU, sur un total de 2,4 millions d'habitants, ont fui leurs foyers depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien dévasté, assiégé par les forces d'occupation sionistes et plongé dans une crise humanitaire majeure. Beaucoup ont été déplacées plusieurs fois, fuyant toujours plus vers le sud à mesure que les combats s'étendaient. Rafah, devenue un gigantesque campement, est le dernier centre urbain où l'armée sioniste menace de pénétrer et le principal point d'entrée de l'aide humanitaire, insuffisante pour répondre aux besoins de la population menacée en plein hiver par la famine et les épidémies.

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