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Un séisme a fait 268 morts en Indonésie

Pleurs et panique au milieu des ruines

Le séisme d’une magnitude de 5,6 a frappé près de la ville de Cianjur, à quelque 100 kilomètres de Jakarta. Des dizaines de répliques se sont produites après la principale secousse, accentuant encore la panique chez les habitants.

Le bilan d'un séisme qui a ébranlé l'ouest de l'île de Java en Indonésie, pays musulman de 276,4 millions d'habitants, a été relevé à 268 morts, ont indiqué le gouverneur de la province et un porte-parole des autorités locales. «J'ai le regret d'annoncer qu'il y a 268 morts», a affirmé le gouverneur de Java Ouest, Redwan Kamil, dans une vidéo. Un précédent bilan des autorités faisait état d'au moins 56 morts. Le séisme d'une magnitude de 5,6 a frappé près de la ville de Cianjur, à quelque 100 kilomètres de Jakarta, selon l'Agence de météorologie, de climatologie et de géophysique d' Indonésie. Il a été ressenti jusqu'a Djakarta, selon des médias sur place. L' Indonésie est située sur la «ceinture de feu» du Pacifique, ce qui lui vaut d'être la proie de fréquents tremblements de terre. Des habitants paniqués en quête d'un refuge, des blessés transportés sur des motos, des hôpitaux débordés... La ville indonésienne de Cianjur, la plus meurtrie par le séisme qui a frappé lundi l'île de Java, a sombré dans le chaos et la peur, et cherche désormais ses survivants. Les trois hôpitaux n'arrivent pas à faire face à l'afflux de blessés - des centaines selon les autorités- causés par la secousse de magnitude 5,6 survenue à une faible profondeur près de Cianjur. Aussi, les services de e secours soignent les victimes à l'extérieur des bâtiments. Agus Azhari, 19 ans, se trouvait avec sa mère dans la maison familiale quand leur salon a été détruit en quelques secondes. Des pans de murs et du plafond se sont écrasés au sol, et des morceaux de meubles et d'autres débris l'ont blessé aux jambes et aux mains.»Je ne pouvais rien voir. La poussière m'a aveuglé pendant un moment», raconte le jeune homme, assurant n'avoir jamais vécu un tel séisme. Il montre alors une vidéo où l'on voit sa mère crier: «Dieu ait pitié de nous! Ma maison!».
Des habitants transportent des corps à l'hôpital de Cianjur à bord de pick-ups ou sur des motos. Mais là, des coupures de courant empêchent les soignants de prodiguer tous les soins nécessaires. Des blessés sont assis sur des brancards ou des couvertures. Des femmes âgées attendent, installées dans des fauteuils roulants, d'être examinées. Dans un autre hôpital, à Cimacan, des victimes arrivent couvertes de sang; des parents cherchent leurs enfants disparus; plusieurs femmes âgées sont emmenées sur des brancards dans des tentes érigées devant l'hôpital. Des dizaines de répliques se sont produites après la principale secousse, accentuant encore la panique chez les habitants. Le séisme a également entraîné des glissements de terrain. Des bulldozers ont été mobilisés pour dégager les routes, et des sauveteurs pour porter secours aux victimes. Une femme et son bébé ont été retirés vivants des débris mais de nombreuses autres personnes ont perdu la vie. Oman, un homme de 55 ans qui comme de nombreux compatriotes ne porte qu'un nom, cuisinait du riz sauté dans un village proche de Cianjur quand les murs de sa maison ont commencé à trembler. «Tout d'un coup je me suis retrouvé écrasé dans ma maison. Je ne pouvais pas bouger dans les débris. Ma femme était à l'extérieur». Ses pieds, ses jambes et ses mains ont été broyés, mais son fils est parvenu à l'extraire des ruines. «Je ne sais pas où aller, mais au moins je suis vivant», dit Oman. Les recherches de survivants devaient se poursuivre tard dans la nuit alors que les habitants commencent juste à réaliser l'ampleur du désastre.

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