Pékin met en garde et Paris exhorte
Une reprise des combats entre Israël et le Hamas risquerait de provoquer «un désastre qui pourrait engloutir la région», a mis en garde, hier, à l'ONU le ministre chinois des Affaires étrangères, espérant que la trêve en cours conduirait à un cessez-le-feu «durable». «Il n'y a pas de pare-feu à Ghaza. Reprendre les combats conduirait probablement à un désastre qui pourrait engloutir la région», a déclaré Wang Yi, qui présidait une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Pour sa part, la France a, une nouvelle fois, condamné les violences commises par des colons extrémistes israéliens à l'encontre de Palestiniens de Cisjordanie et appelé Israël «à y mettre un terme» et à sanctionner les auteurs de ces exactions. «Nous réitérons notre condamnation très ferme de ces violences et notre préoccupation face à l'accroissement de ces violences», a déclaré, hier, Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «Nous appelons Israël à y mettre un terme, nous appelons Israël à poursuivre (en justice) les auteurs de ces exactions», a-t-elle poursuivi, estimant que la communauté internationale avait aussi «un rôle à jouer».