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L’Occident silencieux face aux profanations du Coran et aux massacres israéliens en Palestine

Les vannes de la haine

Une actualité internationale dense et dangereuse a secoué le monde cette dernière semaine. Le Saint Coran a été brûlé à deux reprises par des extrémistes en Suède puis en Hollande. Cela au moment où les Israéliens cassaient impunément du Palestinien.

L'attitude du deux poids, deux mesures adoptée par les pays occidentaux face à ces deux graves événements ouvre totalement les vannes de la haine. Cela ne peut être autrement quand on constate le cynisme et le silence complice observé par la communauté internationale sur les crimes de guerre commis par l'armée sioniste en Palestine. C'est à peine qu'ils relèvent que des raids de l'aviation sioniste ont conduit à la mort d'au moins dix Palestiniens en Cisjordanie occupée. Ces morts sont loin d'émouvoir l'Occident pourtant si prompt à réagir quand il s'agit d'un pays européen comme l'Ukraine en guerre contre la Russie. N'a-t-on pas vu les médias occidentaux relayer en boucle des vidéos quotidiennes du président Volodymyr Zelensky? Des chaînes d'information continue et des radios publiques, du New York Times au journal Le Monde en passant par Arte, Paris Match, L'OBS, Le Point et L‘Express, tous s'y mettent pour donner du ton à la publication de Redacteur en chef Zelensky. Des livraisons de chars à l'Ukraine traînent? Ces médias portent haut et fort les doléances de Kiev auprès de Paris, de Berln et de Washington. Unanimes, les pays occidentaux se sont tous opposés à «l'invasion russe en Ukraine». Ils reconnaissent le droit à la légitime défense des Ukrainiens. Or, quand il s'agit des Palestiniens vis-à-vis de l'occupation sioniste, ce même droit n'est pas reconnu. On passe sous silence les exactions de l'État criminel sioniste, tandis que le moindre fait et geste russe en Ukraine est dénoncé comme un crime de guerre et un génocide y compris par des fake news. La Palestine n'est pas l'Ukraine. Elle n'est pas l'Europe. En politique internationale, il y a un double standard flagrant. Il n'est pas question pour les responsables occidentaux d'appliquer les mêmes sanctions à Israël que celles déjà infligées à la Russie. Que dire de la Cour pénale internationale (CPI), à l'instar d'autres organisations des droits de l'homme et ONG, qui n'ont pas dérogé à leur propre règle. On ferme bien les yeux quand il s'agit de la Palestine et les écarquille quand il s'agit des intérêts de l'Occident. En ce sens, et dès le début de la crise en Ukraine, la CPI s'est empressée d'annoncer qu'elle ouvrirait immédiatement une enquête sur le conflit dans ce pays, au moment où les Palestiniens continuent de subir un déni de justice de la part de cette Cour, censée traiter sur un même pied d'égalité tous les crimes et les agressions commis sur les populations de par le monde.Le deuxième événement à secouer dangereusement le monde est venu des pays nordiques. Les actes d'extrémistes suédois et hollandais qui ont brûlé des exemplaires du Saint Coran. Non seulement les musulmans se voient attaqués dans ce qu'ils ont de plus sacré, le Coran, mais cet acte odieux va rouvrir les vannes de la haine et c'est en cela qu'il est dangereux. La colère couve et les réactionsn extrémistes d'en face ne se sont pas faites attendre. Des synagogues sont attaquées en Allemagne, en Espagne et en Israël. Et c'est le branle-bas de combat.
Plusieurs pays occidentaux dont la France, l'Allemagne et les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissants, notamment en Turquie à faire preuve de «vigilance» face au risque d'attentats, en représailles aux exemplaires du Coran brûlés en Suède et au Danemark lors de manifestations anti-turques. Ne fallait-il pas s'attendre à de pareilles représailles? Rappelons-nous de la publication des caricatures du prophète Mohammed (Qsssl), parues au Danemark en septembre 2005. Un bon exemple de l'engourdissement de la raison tant les conséquences étaient graves. Dans un premier temps il y a eu l'onde de choc qui a secoué le monde musulman dans son ensemble. Une crise mondiale qui a suscité des émeutes et des attaques contre des ambassades, bien sûr des morts et des blessés. Exactement dix ans plus tard, cette colère entretenue comme des braises ardentes sous les cendres, s'est horriblement manifestée par l'attentat contre Charlie Hebdo. Une attaque terroriste perpétrée contre ce journal satirique, le 7 janvier 2015 à Paris, s' est soldée par l'assassinat de douze personnes, dont huit membres de la rédaction. Que nous prépare-t-on à présent avec ce nouvel épisode?
Des spécialistes autoproclamés vont s'adonner à un matraquage médiatique jusqu'à l'overdose. Des intellectuels cathodiques à la Bernard-Henri Lévy vont surgir du néant pour alerter le monde contre «le nouveau totalitarisme», qui, après le fascisme, le nazisme et le stalinisme, représente «une menace globale de type totalitaire: au secours, le péril revient!». Et les coupables sont préalablement désignés. Ils sont dans le camp d'en face, celui du monde musulman...

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