Trêve à Ghaza
Les marchandages de l’entité sioniste
L’armée israélienne persiste dans sa démarche belliciste dans une logique qui ne vise aucunement à asseoir une « paix » à sa guise, mais plutôt à vider Ghaza de ses habitants palestiniens. C’est de génocide qu’il s’agit.
L'armée israélienne multiplie ses attaques contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie. L'entité sioniste à opté pour l'escalade, ce qui veut dire que les «négociations» sur une possible trêve à Ghaza ne sont que des mensonges et un vil moyen pour faire durer la barbarie et les attaques génocidaires de l'armée sioniste.
Les États-Unis n'ont pas fait pression sur l'entité sioniste pour qu'elle accepte, ne serait-ce que le plan de Joe Biden qui a trait à un accord de cessez-le-feu à Ghaza. Même ce plan est resté lettre morte pour le gouvernement sioniste présidé par le criminel et sanguinaire, Netanyahu.
Selon les informations relayées par les médias américains, les États-Unis «poussent à la conclusion d'un accord de trêve à Ghaza». Cette donne, si elle s'avère vraie et concrète, pourrait accélérer le processus des négociations pour en finir avec l'escalade mortelle des forces d'occupation sionistes. La diplomatie américaine a considéré qu'«il était temps de finaliser un accord de trêve à Ghaza, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a refusé de céder aux pressions sur ce dossier, au 11e mois de la guerre avec le Hamas palestinien», annonce-t-on. Le gouvernement de l'entité sioniste a voulu jouer sur l'affaire des six otages trouvés morts pour faire durer la guerre contre le peuple palestinien à Ghaza et maintenir le statu quo. à ce sujet, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré qu'«il reste des dizaines d'otages à Ghaza, qui attendent toujours un accord qui les ramènera chez eux. Il est temps de finaliser cet accord», et d'ajouter: «Au cours des prochains jours, les États-Unis continueront à s'engager auprès de leurs partenaires dans la région, afin d'obtenir un accord final», a-t-il précisé.
La communauté internationale sait parfaitement que les États-Unis sont une partie importante qui est en mesure de faire pression sur l'entité sioniste et d'exiger un cessez-le-feu à Ghaza. C'est une manière claire à même de disqualifier le gouvernement criminel de Netanyahu qui se cache derrière cette guerre génocidaire contre le peuple palestinien pour ne pas reconnaître sa défaite et son cuisant échec. L'entité sioniste avance l'alibi de «contrôle du couloir de Philadelphie, une bande de terre le long de la frontière entre Ghaza et l'Égypte, qui constitue le point d'achoppement des négociations». Cette argutie n'a pas résisté à la réalité du terrain imposée par la résistance palestinienne.
Pour rappel, le mouvement de résistance Hamas a réclamé «le retrait israélien de ce corridor, pris par les forces sionistes en mai dernier et, à terme, le retrait total de la bande de Ghaza», a indiqué un cadre de Hamas, qui a annoncé avoir «remis au Qatar et à l'Égypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain, Joe Biden». Antony Blinken a indiqué que «certains changements réclamés par le mouvement Hamas étaient réalisables, tandis que d'autres ne l'étaient pas»; quant au Premier ministre sioniste, il a précisé qu'il «poursuivrait la guerre jusqu'à la défaite du Hamas». Les analystes de la situation à Ghaza ont accusé l'entité sioniste de faire volontairement durer la guerre. Mais plus que cela, ils ont soulevé la question des divisions au sein du gouvernement sioniste qui ont eu à leur tour des conséquences sur les discussions pour un cessez-le-feu à Ghaza. La fragilisation des négociations est sciemment entretenue par le gouvernement de l'entité sioniste, qui subit des échecs cuisant au fur et à mesure que la situation se dégrade sur le terrain.
Il faut rappeler que dans le plan présenté par Joe Biden le 31 mai, il était question d'un «cessez-le-feu total et complet», c'est-à-dire que les forces d'occupation sionistes «quittent toutes les zones peuplées de Ghaza pendant six semaines», indique le plan de Biden qui a été entériné par le Conseil de sécurité de l'ONU.
L'armée sioniste persiste dans sa démarche belliciste dans une logique qui ne vise aucunement à asseoir une «paix» à sa guise, mais plutôt à vider Ghaza de ses habitants palestiniens. C'est de génocide qu'il s'agit.