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Violations des droits de l'homme et de la liberté de la presse au Maroc

Le Parlement européen abrite une table ronde

Le 7 février, le Groupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui a organisé une conférence au Parlement européen, au cours de laquelle la militante sahraouie, Sultana Khaya, a fait la lumière sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental occupé.

Le Parlement européen organise aujourd'hui une table ronde sous le thème ´´Les relations maroco-européennes à la lumière des droits de l'homme et de la liberté de la presse´´, au cours de laquelle sera abordée la situation des journalistes détenus Omar Radi et Soulaiman Raissouni.
La justice du Makhzen avait condamné les journalistes Omar Radi et Soulaiman Raissouni à respectivement 6 et 5 ans de prison après une série de procès marathon, dans lesquels toutes les conditions d'un procès équitable étaient absentes, comme l'ont confirmé des organisations marocaines et internationales de défense des droits de l'homme. La table ronde, qui sera organisée à l'initiative des députés espagnols Miguel Urban et Ana Miranda, accueillera la mère du journaliste marocain Omar Radi, Fatiha Chraibi et l'épouse de Soulaiman Raissouni, la journaliste Khouloud Mokhtari, ainsi que l'ancienne présidente de l'Association marocaine de défense des droits humains (AMDH), Khadidja Al-Riyadi et le journaliste marocain réfugié en France Hicham Al Mansouri, auteur du livre ´´Au coeur d'une prison marocaine´´, dans lequel il raconte sa dure expérience en prison.
Une intervention du journaliste espagnol Ignacio Cembrero, victime d'espionnage par les autorités à travers le logiciel sioniste ´´Pegasus´´, sera également au programme de cette table ronde. Depuis l'éclatement du plus grand scandale de corruption au Parlement européen, dans lequel le régime du Makhzen est notamment impliqué, l'institution continentale a ouvert plusieurs dossiers concernant les atteintes aux droits de l'homme au Maroc. Le 19 janvier dernier, les députés européens ont vivement critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc, à qui ils ont demandé des améliorations concrètes de la situation des droits humains dans le pays.
Les eurodéputés avaient, entre autres, exhorté le Makhzen à mettre fin à la surveillance numérique des journalistes, notamment via le logiciel espion Pegasus, et demandé aux Etats membres de l'Union européenne (UE) de cesser d'exporter des technologies de surveillance vers le royaume alaouite, conformément au règlement de l'UE sur les biens à double usage et à continuer de soulever les cas de journalistes détenus et de prisonniers politiques auprès des autorités marocaines.
Le 7 février, le Groupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui a organisé une conférence au Parlement européen, au cours de laquelle la militante sahraouie, Sultana Khaya, a fait la lumière sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental occupé et les violations de l'occupant marocain contre les civils sahraouis. Deux jours plus tard, la militante et présidente de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), Aminatou Haidar a témoigné, devant la Commission du Parlement européen chargée d'enquêter sur le cas d'espionnage avec Pegasus, sur l'utilisation par le Maroc de ce logiciel espion de l'entreprise sioniste NSO Group.
Par ailleurs, la Banque centrale du Maroc (BAM) a de nouveau relevé mardi son taux directeur de 50 points de base, à 3%, afin d'enrayer la hausse des prix, en particulier alimentaires, qui affecte les ménages modestes et vulnérables.
La banque centrale avait déjà augmenté son taux directeur lors de ses deux précédents conseils en septembre et décembre. Ce nouveau resserrement monétaire survient dans un contexte de forte poussée inflationniste, source de grogne sociale. Ces dernières semaines, la flambée des prix a été vivement critiquée par les partis d'opposition, les syndicats et jusque dans certains médias locaux.
Sont particulièrement touchés par les hausses les légumes, les fruits et les viandes. Sous pression, le gouvernement Ahannouch promet que les prix vont ´´se stabiliser ou baisser´´ pendant la période du mois sacré du Ramadhan. Mais selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP), l'indice des prix à la consommation a augmenté de 10,1% sur un an, en raison de la hausse de l'indice des produits alimentaires (+20,1%). La Banque centrale table désormais sur une inflation toujours élevée de 5,5% en 2023, contre 6,6% en 2022. Quant à la croissance économique, la BAM a révisé à la baisse sa prévision pour 2023, à 2,6%. L'économie du pays reste largement tributaire du secteur agricole et de la pêche qui représente plus de 12% du PIB.

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