{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Pour mettre fin à «la catastrophe humanitaire» à Ghaza

Le monde doit «agir d'urgence», selon Pékin

Le ministère de la Santé du Hamas annonce 12 morts dans des frappes sur un hôpital de Gaza

Au moins «12 patients et leurs proches» ont été tués et «des dizaines blessés» dans une frappe sioniste sur l'hôpital indonésien au nord de la ville de Gaza, a indiqué hier Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas.»L'armée sioniste assiège l'hôpital indonésien et nous redoutons qu'il s'y passe la même chose qu'à al-Chifa», un autre hôpital récemment évacué et désormais aux mains de l'armée sioniste, a ajouté le docteur Qidreh.»Il y a environ 700 malades et soignants dans l'hôpital indonésien» situé en bordure du camp de réfugiés de Jabaliya, a-t-il poursuivi. Et «les équipes soignantes sont décidées à rester aux côtés de leurs patients». L'armée sioniste, elle, affirme «étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Ghaza», notamment dans le secteur de Jabaliya. Le Hamas ne cesse de répéter qu'elle mène «une guerre contre les hôpitaux».Ces derniers jours, les troupes sionistes ont pris d'assaut l'hôpital al-Chifa dans la ville de Ghaza. Des centaines de malades, de médecins et de
déplacés qui s'étaient réfugiés dans l'hôpital ont été chassés brutalement, certains subissant des exécutions sommaires. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, dont les experts se sont rendus à al-Chifa, celui-ci hébergeait encore dimanche 20 soignants et plus de 250 patients.
L'armée sioniste fouille encore l'immense complexe à la recherche de tunnels et d'armes.
Le 5 novembre, l'armée sioniste avait prétendu que l'hôpital indonésien dissimulait un centre de commandement et de contrôle souterrain du Hamas, celui-ci et le gouvernement indonésien ayant aussitôt démenti cet enième mensonge.
La communauté internationale doit «agir d'urgence» pour mettre fin à la «catastrophe humanitaire» à Ghaza, a de son côté déclaré hierle ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane.»Oeuvrons ensemble pour calmer rapidement la situation à Ghaza et rétablir la paix au Moyen-Orient dès que possible», a déclaré M. Wang lors de son discours d'ouverture à Pékin.»Une catastrophe humanitaire se déroule à Ghaza», a-t-il déclaré aux hauts diplomates de la délégation, dont les ministres des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, de l'Indonésie, de l'Egypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie.
«La situation à Ghaza affecte tous les pays du monde, remettant en question la notion du bien et du mal et les principes fondamentaux de l'humanité», a-t-il ajouté.»La communauté internationale doit agir de toute urgence et prendre des mesures efficaces pour empêcher que cette tragédie ne s'étende», a souligné M. Wang. Selon Pékin, les discussions avec les ministres visent à «promouvoir une désescalade de l'actuel conflit israélo-palestinien, à protéger les civils et de résoudre équitablement la question palestinienne».
Depuis le début de l'agression sioniste, des responsables chinois appellent à un cessez-le-feu immédiat et au «retour au calme». Historiquement, la Chine a toujours été favorable aux Palestiniens et soutenu une solution à deux Etats. M. Wang a fait valoir hier auprès des diplomates que Pékin était «un bon ami et un frère des pays arabes et musulmans».»Nous avons toujours fermement défendu les droits et les intérêts légitimes des pays arabes et musulmans, et nous avons toujours fermement soutenu les efforts du peuple palestinien pour restaurer ses droits et ses intérêts nationaux légitimes», a-t-il ajouté. Depuis que l'entité sioniste a lancé son agression, Pékin «a non seulement contacté toutes les parties par des voies bilatérales pour promouvoir la paix et les pourparlers, mais a également eu recours aux plates-formes multilatérales pour trouver un consensus et restaurer la paix», a rappelé M. Wang.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki a, lui, accusé l'entité sioniste de chercher à «mettre fin à la présence du peuple palestinien sur ce qui reste de sa terre historique». Et le prince Faisal bin Farhan, chef de la diplomatie saoudienne, a déclaré que Riyadh «cherchait davantage de coopération auprès de nos amis en Chine» en vue «d'oeuvrer pour mettre fin à cette crise et à cette grave situation le plus rapidement possible».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours