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Sahara Occidental

Le Maroc se prépare à l'exploration minière illégale

Citant les coordonnées géographiques du dossier d'appel d'offres, l'ONG souligne que «les travaux seront réalisés dans l'une des quatre zones proposées dans la partie sud du Sahara occidental occupé, au sud-sud-est de Dakhla, à 95 kilomètres d'el Guerguerat».

Le Maroc va creuser 2400 mètres carrés de sol au Sahara Occidental occupé, dans le cadre d'une exploration minière illégale, a prévenu l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), rappelant que le statut juridique de ce territoire non autonome ne permet pas, en vertu du droit international, d'effectuer de tels travaux d'exploration».
«L'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du gouvernement marocain a publié un document d'appel d'offres sur son site Internet révélant un projet d'exploration minière au Sahara occidental», a déploré WSRW dans un rapport publié sur son site internet.
L'observatoire chargé du suivi de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental occupé précise que, «l'appel d'offres prévoit de creuser 2400 mètres carrés de sol, sous la forme de 800
mètres de tranchées, chacune de 3 mètres de profondeur et un mètre de large».
L'ONG explique que «le creusement de tranchées est une technique courante d'exploration minérale, par laquelle des échantillons de roche sont prélevés à intervalles réguliers pour une analyse géochimique», notant que «le creusement consiste à atteindre une roche légèrement plus fraîche et plus représentative sous la couverture de sable/gravier excavée».
Dans ce contexte, WSRW rappelle que «le Sahara occidental est sous occupation étrangère illégale par le Maroc, et ce dernier n'a pas le droit, en vertu du droit international, d'effectuer de tels travaux d'exploration». L'ONHYM fait référence à l'emplacement de la fouille comme étant dans les «Provinces du Sud» en référence au territoire du Sahara occidental sur lequel «l'ONU, la Cour internationale de justice, la Cour de justice de l'UE et l'Union africaine (UA) rejettent les revendications du Maroc». A cet égard, l'ONG a fait savoir que, «l'Office marocain des hydrocarbures et des mines lui-même, avec la société canadienne Metalex, est un partenaire en coentreprise dans l'exploration minière dans la même région du Sahara occidental».
Dans un précédant rapport, Western Sahara ressource Watch avait écrit que les rapports de Metalex suggèrent que la société poursuit son partenariat avec l'ONHYM, indiquant qu'il n'est pas clair pour l'ONG «s'il existe une relation entre le programme de creusement de tranchées décrit dans l'appel d'offres et le partenariat de l'Office marocain avec la société canadienne Metalex». WSRW précise, en outre,
qu'«une carte de l'Office marocain des hydrocarbures et des mines datant de janvier 2021 révèle qu'il a deux autres projets dans la même partie du Sahara occidental».
Citant les coordonnées géographiques du dossier d'appel d'offres, l'ONG souligne que «les travaux seront réalisés dans l'une des quatre zones proposées dans la partie sud du Sahara occidental occupé, au sud-sud-est de Dakhla, à 95 kilomètres d'El Guerguerat». «L'ONHYM prendra la décision finale sur la zone exacte à explorer, après avoir obtenu les approbations nécessaires de l'armée marocaine», ajoute la même source.
L'Office marocain des hydrocarbures et des mines, poursuit WSRW, «a écrit dans un communiqué le 26 janvier 2021 que ses principales activités d'exploration minière au cours de la période 2021-2023 s'articuleront autour des zones les plus prometteuses pour les métaux précieux, les métaux de base et les roches et minéraux industriels, en Provinces, Anti Atlas, Haut Atlas et Oriental».
L'Observatoire rappelle également «qu'en janvier 2020, l'Office marocain a publié des dépliants promotionnels pour l'exploration minière dans six endroits de la même zone et que les documents résument l'historique des forages, la situation géologique, les possibilités de permis et les infrastructures sur chaque site alors que certains font également référence à l'étude aéroportée réalisée par la société canadienne Sander Geophysical précédemment citée par l'ONG.

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