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Manifestations massives, paupérisation, arrogance d’Isarël

Le Maroc plonge dans le chaos

Les manifestants clamaient : «Ils nous ont tués avec la corruption, stop à la corruption, basta les procès politiques et fictifs, la normalisation est une trahison, vive la Palestine!»

Le peuple marocain renoue avec les manifestations, en investissant les grandes villes du pays pour dénoncer la répression qui s'abat sur les opposants au régime du Makhzen. La contestation contre la hausse des prix, la dénonciation de la normalisation avec l'entité sioniste sont d'autres raisons qui s'ajoutent à la situation générale qui caractérise la crise marocaine.
Depuis quelques mois, les mouvements collectifs ont connu un certain recul dans les grandes villes marocaines. Voilà que le refus général des institutions reprend de plus belle et d'une manière massive.
La corruption de la classe dirigeante, les arrestations arbitraires ont renforcé la détermination du peuple marocain à renouer avec la grande contestation et la mobilisation populaire la plus large contre le régime du Makhzen. La dernière mobilisation populaire a été marquée par une présence populaire imposante par rapport aux précédentes manifestations hostiles au régime du Makhzen. Des mots d'ordre clairs, dénonçant la gestion suicidaire du Makhzen, de la situation politique, économique et sociale du Maroc. Les manifestants clamaient: «Ils nous ont tués avec la corruption, stop à la corruption, basta les procès politiques et fictifs, la normalisation est une trahison, vive la Palestine», ont exprimé les contestataires dans les rues.
La poursuite des arrestations arbitraires scandaleuses contre les opposants au régime a provoqué l'ire des populations marocaines dans les grandes agglomérations. Cette répression a été derrière la mobilisation populaire des Marocains.
La dernière manifestation a été caractérisée par l'implication de toutes les tendances et les courants politiques de l'opposition marocaine. Les droit-de-l'hommistes, les activistes, hostiles à la normalisation avec l'entité sioniste et les militants du front social ont exprimé unanimement leur adhésion à une nouvelle dynamique de contestation, hostile au régime du Makhzen. La dernière manifestation a réuni toutes les tendances de l'opposition marocaine. La presse marocaine a souligné que «plusieurs militants et journalistes ont participé à cette action, dont l'historien Al-Munjib Maati, le père du journaliste emprisonné Omar Radi, la journaliste Kholoud Mokhtari, épouse du journaliste Souleiman Raissouni, également en détention arbitraire, ainsi qu'un certain nombre de dirigeants du mouvement Al Adl Wal Ihsane», et d'ajouter: «Des opposants à la normalisation ont organisé une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien, devant le siège du Parlement dans la capitale Rabat, pour commémorer la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée le 29 novembre de chaque année», a affirmé la presse marocaine. La mobilisation touche tous les secteurs et les activités. La société civile s'est impliquée dans cette nouvelle dynamique de mobilisation populaire hostile au régime du Makhzen et à sa politique anti-nationale et impopulaire. Le Makhzen subit une véritable pression populaire. Celle-ci va, désormais, mettre les tenants du régime devant le fait accompli. La multiplication des trahisons contre les intérêts du peuple marocain et de sa souveraineté, menace le pays d'un chaos qui risque de faire exploser la situation politique du Maroc et de voir les institutions marocaines se disloquer. Le retour en force des manifestations et de la mobilisation populaire est le signe d'une nouvelle étape qui va enclencher une nouvelle dynamique d'un changement en profondeur, au Maroc. L'avenir s'annonce sombre, surtout que l'hiver arrive et que la crise de carburant persiste. Le Maroc est pris en otage par le régime du Makhzen; cette réalité désastreuse d'une gestion catastrophique des affaires inhérentes aux préoccupations sensibles des larges couches des populations marocaines risque d'exacerber davantage la crise et pousser la majorité des Marocains à des choix radicaux, afin d'en découdre avec le régime du Makhzen.

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