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Signe avant-coureur de la riposte

Le Hezbollah lance une attaque contre Israël

L’armée sioniste a indiqué qu’un certain nombre de drones avaient été identifiés en provenance du Liban et que l’un d’entre eux avait été intercepté.

Le Hezbollah a lancé hier une attaque de drones et de roquettes sur Israël tout en promettant d'autres représailles. Le mouvement de résistance libanais estime que cette série d'attaques de drones et de roquettes, intervenue hier après- midi sur le nord d'Israël, ne constitue qu'un prélude à la riposte nécessitée par l'assassinat d'un de ses chefs militaires et il indique que d'autres actions sont envisagées au cours des heures et des jours qui viennent. Le groupe armé libanais a lancé plusieurs drones sur deux sites militaires près de la ville d'Acre, dans le nord d'Israël, et a attaqué un véhicule militaire israélien dans une autre localité. L'armée sioniste a indiqué qu'un certain nombre de drones avaient été identifiés en provenance du Liban et que l'un d'entre eux avait été intercepté. Plusieurs civils ont été blessés au sud de la ville de Nahariya. Les tensions dans la région, attisées par la guerre qui dure depuis dix mois dans la bande de Ghaza, sont montées d'un cran, après la mort de Fouad Chokr, haut commandant militaire du Hezbollah, et d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien Hamas. Le Hamas, l'Iran et le Hezbollah ont promis des mesures de représailles. Une source au sein du Hezbollah a déclaré hier à Reuters que «la réponse à l'assassinat du commandant Fouad Chokr n'est pas encore venue». Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, devait s'exprimer dans la soirée, lors d'une commémoration dédiée à Fouad Chokr, une semaine après son décès. Plus tôt mardi, des sources médicales et une source proche des services de sécurité ont fait état de quatre morts lors d'une frappe israélienne qui a touché une maison de la ville de Mayfadoun, dans le sud du Liban. Deux autres sources sécuritaires ont indiqué que les quatre personnes tuées étaient des combattants du Hezbollah mais le groupe armé n'a pas encore publié d'avis de décès, comme il le fait à son habitude. Des échanges de tirs entre Israël et le groupe libanais ont lieu régulièrement à la frontière entre les deux pays. Mayfadoun se trouve toutefois à près de 30 kilomètres au nord.
Le 4 juillet dernier, le Hezbollah avait déjà tiré plus de 200 roquettes et des drones explosifs sur les positions de l'armée sioniste. Et deux semaines plus tôt, il avait, pour la première fois depuis le début des hostilités, le 8 octobre, diffusé une vidéo, filmée à partir d'un drone, qui montrait des sites stratégiques, civils et militaires identifiés comme des «cibles» en Israël. Le drone surnommé «al-Hodhod», nom arabe de la «huppe», l'oiseau utilisé comme symbole par l'entité sioniste, avait atteint Haïfa, à 27 km de la frontière libano-israélienne, sans être intercepté par la défense aérienne ennemie. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait alors précisé que son mouvement dispose de nombreux drones al-Hodhod. Cette vidéo montrait la zone portuaire de Haïfa, un site industriel exploité par Rafael Advanced Defense Systems Ltd. et la région de Krayot, où habitent 260 000 sionistes. Elle révélait l'importance stratégique de la zone portuaire, où se trouve la principale base navale de l'armée sioniste et d'importantes installations militaires et commerciales. Le Hezbollah avait choisi comme timing de cette diffusion la visite à Beyrouth de l'envoyé américain, Amos Hochstein, sur fond de menaces d'une agression majeure d'Israël contre le Liban.
Voilà dix mois que Netanyahu ballade les familles et les proches des 111 prisonniers du Hamas, les contraignant à une mobilisation de plus en plus forte pour obtenir sa démission. Un embrasement signifie pour lui l'assurance d'une survie politique durable et, surtout, une échappatoire à la frappe judiciaire qui plane sur sa tête. C'est pourquoi il assure qu'il «est prêt à aller très loin» dans les négociations mais son «théâtre» ne convainc plus personne. En effet, «comment une médiation peut-elle réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie?» s'est interrogé à juste titre le MAE qatari, Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, sur son compte X. De son côté, le président des États-Unis Joe Biden a réuni lundi son équipe de sécurité nationale face aux risques de confrontation militaire au Proche-Orient où toute une armada de porte-avions, destroyers et autres navires de guerre a été dépêchée pour «protéger» l'allié sioniste. Washington poursuit en parallèle des tractations diplomatiques, pour prévenir une escalade dont certains de ses autres alliés au Proche-Orient pourraient faire les frais.

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