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Il juge les actions de l’Occident contre la Russie comme une «solution finale»

Lavrov face au tollé européen

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait comparé mercredi les actions des pays occidentaux contre la Russie à la «solution finale» du régime nazi pour exterminer les juifs. Du coup, une levée de boucliers générale est intervenue, notamment au sein de l'Union européenne où l'on affirme que ces propos «reflètent des thèses couramment exposées à Moscou.» «Tout comme Hitler voulait résoudre la question juive, désormais, les dirigeants occidentaux (...) disent sans ambiguïté que la Russie doit subir une défaite stratégique», avait argumenté le chef de la diplomatie russe, dans une conférence de presse traditionnelle ouvrant l'exercice diplomatique annuel, avant d'ajouter que «tout comme Napoléon a mobilisé presque toute l'Europe contre l'Empire russe, comme Hitler a mobilisé et conquis la plupart des pays européens pour les lancer contre l'Union soviétique, aujourd'hui les États-Unis ont monté une coalition» contre Moscou. Leur tâche est «la même: la solution finale à la question russe», a-t-il ajouté. Ce n'est pas la première fois que la Russie dénonce vigoureusement l'alliance occidentale menée contre elle par les Etats-Unis ainsi que les livraisons massives d'armement lourd observées depuis le début de l'opération spéciale. Mais la sortie de Lavrov a provoqué de vives réactions dans la mesure où il faisait référence à l'holocauste, la tragédie juive devant restée au-dessus de toutes les souffrances de l'humanité selon les rédempteurs occidentaux en général et le sionisme en particulier. Avant Lavrov, bien d'autres ont été lapidés par les médias occidentaux pour de pareilles affirmations, la Shoah constituant le fonds de commerce indéboulonnable du sionisme mondial et l'argument majeur de l'Occident face à la «barbarie» du reste du monde. En 2021, Lavrov avait déjà testé la bombe quand il avait affirmé que Hitler «avait du sang juif» et, déjà à cette époque, il avait provoqué un brouhaha singulier. Le reste du propos, pourtant bien plus essentiel, a été totalement escamoté par les télévisions occidentales alors que le MAE russe avait mis, une fois de plus l'accent sur le fait que Moscou garde les portes des négociations avec l'Ukraine grandes ouvertes pour peu que les Occidentaux fassent montre de «proposition sérieuse». «Nous n'avons pas encore vu de proposition sérieuse, mais nous serons prêts à les étudier et à prendre des décisions», a ainsi affirmé Lavrov, mais en excluant tout dialogue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Nous entendons le mantra dans les capitales occidentales selon lequel «on ne peut pas parler d'Ukraine sans l'Ukraine» (...) Mais c'est l'Occident qui décide de toute façon», a-t-il argumenté tout en rappelant les conditions déjà formulées avant l'opération spéciale et relatives à l'exigence du retrait de toute «infrastructure militaire» actuellement implantée en Ukraine et dans des pays frontaliers parce qu'elle menace «directement Moscou». Et parmi les priorités de la stratégie russe, Lavrov a encore rappelé l'attachement de la Russie à mettre fin aux «discriminations» accumulées contre les russophones d'Ukraine avant de rendre hommage aux relations exemplaires entre Moscou et Pékin.

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