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En l’absence de vaccins et de traitement

La rougeole tue au Maroc

De nombreux cas de décès ont été recensés, notamment après l’apparition de la maladie dans les écoles.

Le peuple marocain vit des jours difficiles. Il souffre de la crise étouffante que traverse le pays, à la lumière des prix élevés, de la pauvreté, de la marginalisation, de la répression, de la tyrannie et du retard en matière d'éducation, affirmait au mois de septembre dernier le parti marocain Al-Nahj Al-Democrati. Un quotidien qui s'est davantage détérioré. La cause: un système de santé défaillant. Ce n'est ni de la propagande ni une quelconque campagne médiatique qui vise à dénigrer un gouvernement marocain dont la gestion des affaires du royaume est un désastre. Des voix s'élèvent de l'intérieur pour dénoncer cette situation catastrophique qui a malheureusement provoqué de nombreux décès causés par une épidémie de rougeole qui a touché l'ensemble du territoire du royaume. L'absence de vaccins et de traitement contre la rougeole qui a fait plusieurs morts parmi les enfants, a suscité la colère de la population, ont rapporté des médias locaux. La tragédie et la souffrance vécues par les familles des enfants à cause de l'absence de vaccins et de traitements contre la rougeole dans les hôpitaux, est soulignée. Conséquence: cette maladie a envahi plusieurs villages, provoquant des infections et des décès parmi ces enfants dont la vie est menacée. Le Maroc a connu une augmentation «significative» des cas de rougeole, ainsi qu'une augmentation du nombre de décès, notamment après l'apparition de la maladie dans les écoles et parmi les étudiants, selon ces sources qui signalent que le décès d'un nourrisson dû à de graves complications et à une autre infection par la rougeole, mercredi, dans la ville de Chefchaouen, a suscité la colère d'une large partie des Marocains qui souffrent de sa propagation et du danger de ses complications pour la santé de leurs enfants, rapportent les supports marocains d'information. Cela s'est traduit par un mouvement de panique exceptionnel. Désemparées, les familles des enfants, ont fait savoir que plusieurs mères en quête de conseils et d'informations n'arrêtent pas de poser des questions sur Facebook sur les symptômes de la maladie pour y faire face. Comment ont réagi les pouvoirs publics? Le ministère marocain de la Santé s'est limité à reconnaître que la maladie a envahi les zones reculées des banlieues du Souss, du Haut Atlas et du sud-est. La région du Souss est celle qui a enregistré le taux d'infection le plus élevé, avec 409 cas et un certain nombre de décès. Un bilan qui semble encore provisoire car la maladie continue de faire des ravages parmi les enfants notamment. Deux familles se sont précipitées pour enterrer leurs enfants, sur lesquels les symptômes étaient pourtant visibles, sans faire des examens médicaux, ont rapporté des médias marocains. Que pensent les spécialistes de la santé de cette situation dramatique? Ahmed Al-Helou, médecin spécialisé en pédiatrie, a attribué les raisons de la propagation de la rougeole chez les enfants à la période Covid, pendant laquelle la plupart des enfants n'ont pas été vaccinés à temps, faute de disponibilité de traitement et de vaccins dans les hôpitaux, ce qui a augmenté le risque d'infections. Cette catastrophe sanitaire vient s'ajouter aux dégâts matériels et pertes humaines causés par les inondations qui ont touché récemment certaines villes du Maroc, révélant le degré de «marginalisation» de ces zones, l'absence d'infrastructures routières, ferroviaires, de ponts, de barrages et de logements adéquats, l'absence d'intervention et de secours rapides et «le mépris de la vie des citoyens». Une situation désastreuse qui renforce l'appel d'Al-Nahj Al-Democrati en direction du mouvement syndical et des forces progressistes, démocratiques à se mobiliser collectivement pour former le front le plus large possible des travailleurs, des salariés et de leurs partisans pour affronter les plans et projets qui sabotent les droits et les acquis sociaux. Une réaction que redoute le Makhzen...

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