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L’Égypte convoque un «sommet d’urgence» sur la question palestinienne

La Ligue arabe balaie les propos de Netanyahu sur l’Arabie saoudite

En riposte aux déclarations du président américain Trump et de son allié sioniste Netanyahu en visite depuis une semaine à Washington, selon lesquelles la normalisation entre l’État hébreu et l’Arabie saoudite serait en bonne voie, le mouvement de résistance palestinien Hamas a exhorté samedi, par la voix d’un de ses hauts responsables, les pays arabes « à ne pas normaliser leurs relations » avec l’entité sioniste. Netanyahu a déclaré en effet que cette normalisation allait « se faire », malgré 16 mois d’une agression barbare contre la population civile de Ghaza et de Cisjordanie occupée, ajoutant que son gouvernement s’emploierait à poser les bases du projet de Trump de s’emparer militairement de l’enclave palestinienne, au mépris du droit international. L’Arabie saoudite a immédiatement réagi aux propos outranciers de Netanyahu et de Trump en réaffirmant, une fois de plus, qu’il n’y aura aucune normalisation sans la création d’un État palestinien, non sans assurer que sa position demeure « inébranlable ». Il y a eu effectivement des tractations en ce sens entre l’envoyé spécial et gendre de Trump au Moyen-Orient, Jared Kushner, lors du premier mandat du magnat américain de l’immobilier, mais beaucoup de sang a coulé depuis dans des territoires palestiniens sans cesse martyrisés par l’armée sioniste au prix de crimes de guerre et crimes contre l’humanité incessants. Et c’est en conséquence de ces exactions continues et des propos irresponsables du président américain sur une occupation militaire de Ghaza que le fossé s’est définitivement creusé en ce qui concerne cette normalisation tant espérée par l’entité sioniste et son allié inconditionnel. Cela est d’autant plus vrai que le Premier ministre sioniste qui dirige un cabinet d’extrême droite vient d’enfoncer le clou dans le cercueil de ces illusions normalisatrices en suggérant la création d’un État palestinien sur le sol saoudien. Ces dires démontrent « une déconnexion complète de la réalité », a aussitôt averti la Ligue arabe qui estime que « des idées comme celle exprimée ne sont que de simples fantasmes ou illusions ».
Le fait est que cette agitation américano-sioniste a au moins un mérite, celui de réveiller les consciences arabes et c’est pourquoi il y a lieu de prendre acte de l’annonce par l’Égypte de la tenue d’un sommet des pays arabes, le 27 février prochain, pour « discuter » « des derniers développements graves » de la question palestinienne, notamment le projet fumeux de Donald Trump visant à mettre l’enclave palestinienne de Ghaza sous domination américaine. Si en apparence, il s’agit là d’une tempête dans un verre d’eau, il convient pourtant d’anticiper la menace bien au-delà de ce qu’elle semble être, une forfanterie de bas étage, et de prévoir une mobilisation générale des pays arabes aux côtés de l’Égypte et de la Jordanie dont le magnat américain estime qu’ils lui sont redevables. L’Égypte a convoqué ce « sommet arabe d’urgence » à la demande des Palestiniens, après des « consultations au plus haut niveau » avec tous les pays arabes alors que les déclarations de Trump, applaudies par Netanyahu, ont engendré une réaction indignée à l’échelle mondiale, les pays arabes mettant inexorablement l’accent sur la solution à deux États, avec un État palestinien ayant El Qods-Est pour capitale au côté d’un État hébreu.

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