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Réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU à la demande de l’Algérie

L’Unrwa alerte la communauté internationale

Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu à huis clos, vendredi dernier, une importante réunion consacrée à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) pour examiner la menace de l’entité sioniste qui veut interdire les activités vitales de cet organisme aussi bien à Ghaza qu’en Cisjordanie occupée, avec une campagne de désinformation féroce et le soutien d’ONG inféodées.
Prenant acte de l’intervention de l’Algérie en sa capacité nationale, le Conseil de sécurité a exprimé son « inquiétude » face aux conséquences prévisibles de cet oukaze sioniste dont l’objectif est de poursuivre, d’une manière ou d’une autre, le génocide permanent dans les territoires palestiniens occupés, et cela au mépris du droit international et des résolutions pertinentes des Nations unies. L’Algérie, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois de janvier, avait chargé le Commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, d’exposer devant l’ensemble des membres permanents et non permanents du Conseil les crimes et les exactions qu’endure la population civile palestinienne, tout particulièrement à Ghaza, où l’armée sioniste ne recule devant aucune forfaiture. Depuis octobre 2023, les raids et les bombardements n’ont épargné, ni la population civile, ni les habitations, ni les écoles, ni les lieux de culte, ni même les camps de réfugiés, au point que le nombre des martyrs dépasse les 47 000 dont une grande majorité d’enfants et de femmes. M.Lazzarini qui a maintes fois dénoncé, avec un courage remarquable, toutes les horreurs commises par l’armée sioniste est de ce fait le plus à même pour montrer au Conseil de sécurité le poids et le rôle de l’Unrwa devenue la cible majeure du génocide sioniste, près de 300 de ses employés ayant été assassinés par les soldats israéliens. Le chef de l’agence onusienne a ainsi exhorté la communauté internationale à protéger l’Unrwa face aux menaces sionistes et à lui permettre de poursuivre son mandat dans un contexte crucial de transition induit par l’annonce de l’accord de trêve dans l’enclave palestinienne. Toutes les mesures palliatives que suggèrent certaines parties ne sauraient se substituer au rôle majeur de l’agence dont l’action humanitaire est bien plus qu’indispensable aux réfugiés palestiniens, en proie à une agression génocidaire qui a duré plus de quinze mois sous le regard plus ou moins complice d’un grand nombre de pays, toujours prompts à accourir la larme à l’œil pour les « fruits de la reconstruction ». La mission de l’Unrwa, a parfaitement justifié Lazzarini, est incontournable et elle doit se poursuivre jusqu’à ce que les institutions palestiniennes puissent prendre le relais de l’agence. Depuis des mois, sous une pluie de missiles et de bombes fournies sans relâche par l’administration Biden, l’Unrwa a assumé sa mission à Ghaza où elle a fourni les abris à des centaines de milliers de déplacés, assaillis par l’aviation sioniste et tenté de poursuivre son action dans les domaines de l’éducation et de la santé, malgré des destructions massives d’écoles et d’hôpitaux.
À cet égard, avertit M.Lazzarini, un « démantèlement de l’Unrwa, en dehors d’un processus achevé, sapera l’accord de cessez-le-feu, le redressement de Ghaza et la transition politique ». L’objectif sioniste est de « nuire de manière irréversible à la vie et à l’avenir des Palestiniens et d’effacer leur confiance dans la communauté internationale et dans toute solution qu’elle tente de faciliter ». 

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