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Plusieurs martyrs et blessés au 145e jour de l'agression sioniste

L'ONU s'alarme d'une famine «imminente» à Ghaza

Les forces sionistes ont visé plusieurs habitations à l'ouest de Khan Younes, au sud de Ghaza, au moment où d'autres bombardements et des tirs d'artillerie ont ciblé plusieurs zones de l'enclave palestinienne.

Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés hier, dans de nouveaux bombardements de l'armée d'occupation sioniste contre diverses zones de la bande de Ghaza, au 145e jour de l'agression sur l'enclave palestinienne, a rapporté l'agence de presse palestinienne (Wafa). Les raids sionistes se sont concentrés sur la ville de Ghaza et les gouvernorats de Rafah et Khan Younes, tandis que l'artillerie sioniste poursuivait ses bombardements contre les zones résidentielles, précise Wafa. Les forces d'occupation ont visé plusieurs habitations à l'ouest de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, au moment où d'autres bombardements et des tirs d'artillerie ont ciblé diverses zones de l'enclave palestinienne, en particulier la région est, tandis que l'armée sioniste a également bombardé une zone résidentielle dans le quartier d'Al-Amal, ajoute la même source. Au sud-est de la ville de Ghaza, le quartier d'Al-Zaytoun a été le théâtre de bombardements d'artillerie et d'affrontements armés, souligne Wafa. De son côté, le Croissant-Rouge palestinien a indiquéque ses équipes ont transporté mardi, 34 blessés suite à des bombardements sionistes ayant visé deux maisons dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza.
Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi mardi à 29.878 martyrs et 70.215 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
L'ONU s'est alarmée mardi d'une «famine généralisée presque inévitable» dans la bande de Ghaza, particulièrement dans le nord du territoire palestinien assiégé par l'armée sioniste et où, sans accès humanitaire et avec un système agricole dévasté, elle est «imminente».»Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza», a déclaré devant le Conseil de sécurité de l'ONU Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM). Aucun convoi n'a pu se rendre dans le nord de Ghaza depuis le 23 janvier, selon l'ONU, qui dénonce les entraves de l'entité sioniste. Et le nord du territoire palestinien n'est pas la seule zone à risque après bientôt cinq mois d'agression barbare sioniste.»Si rien n'est fait, nous craignons qu'une famine généralisée à Ghaza soit presque inévitable», a renchéri Ramesh Rajasingham, au nom du chef du bureau humanitaire de l'ONU (OCHA) Martin Griffiths.»Nous sommes fin février, avec au moins 576.000 personnes à Ghaza -un quart de la population- à un pas de la famine», et pratiquement la totalité des 2,2 millions d'habitants «dépendant d'une aide humanitaire terriblement inadéquate pour survivre», a-t-il ajouté.»Aussi sinistre que soit le tableau aujourd'hui, il peut encore se détériorer». Cette réunion faisait suite à une note adressée le 22 février au Conseil de sécurité par Martin Griffiths, détaillant les impacts sur la sécurité alimentaire de l'offensive israélienne qui a fait près de 30.000 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas..
Dans ce texte, il appelle le Conseil à agir pour «assurer le respect du droit humanitaire, y compris l'interdiction d'utiliser le fait d'affamer la population civile comme méthode de guerre», insiste-t-il. Au 15 février, 46,2% des terres agricoles avaient été endommagées dans la bande de Ghaza, des bâtiments agricoles «dévastés», plus d'un quart des puits détruits, quelque 70% des vaches et 50% des petits ruminants tués, a-t-il noté. Et 97% des eaux souterraines ne sont plus utilisables pour la consommation humaine. L'aide humanitaire continue d'entrer dans le territoire palestinien mais au compte-goutte. Lundi, le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini a ainsi noté sur X que février avait vu une baisse de 50% de l'aide entrant à Ghaza par rapport à janvier. Pourtant, «près de 1.000 camions chargés de 15.000 tonnes de nourriture sont en Egypte, prêts à bouger», a noté mardi le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.»Ce n'est pas Israël qui bloque ces camions», a répondu devant le Conseil de sécurité qon représentant-adjoint, rejetant la «faute» sur l'ONU et son incapacité à organiser cette aide «efficacement».
Le secrétaire général et les agences humanitaires de l'ONU réclament depuis le début de l'agression un cessez-le-feu immédiat, notamment pour permettre l'acheminement adéquat de l'aide humanitaire.

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