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Face à l’insécurité alimentaire dans quatre pays africains

L’ONU mobilise 30 millions de dollars

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a annoncé, jeudi devant le Conseil de sécurité, la mobilisation de 30 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents en matière de sécurité alimentaire et de nutrition au Niger, au Mali, au Tchad et au Burkina Faso. S'exprimant lors d'un débat ouvert sur les conflits et la sécurité alimentaire, organisé par les Etats-Unis, qui assurent la présidence tournante de l'instance exécutive de l'ONU pour le mois de mai, Guterres a indiqué que cette aide, fournie par le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF), porte à près de 95 millions de dollars les financements alloués à la région du Sahel depuis le début de l'année.
Le SG de l'ONU s'est, par ailleurs, dit «profondément préoccupé» par la situation de la sécurité alimentaire dans la Corne de l'Afrique, qui souffre de la plus longue sécheresse depuis quatre décennies. «Plus de 18 millions de personnes sont touchées, et le Programme alimentaire mondial (PAM) prévient que des millions de personnes en Somalie risquent la famine d'ici quelques mois», a prévenu le SG de l'ONU lors de cette réunion présidée par le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.
Il a, en outre, relevé que l'état «périlleux» de la sécurité alimentaire en Ethiopie et en Somalie «est aggravé par la poursuite du conflit et une profonde insécurité», notant que la guerre en Ukraine est venue ajouter une «nouvelle dimension effrayante à ce tableau de la faim dans le monde».
Dans ce cadre, Guterres a appelé tous les membres du Conseil de sécurité à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire taire les armes et promouvoir la paix partout dans le monde. Le débat public du Conseil de sécurité vise à identifier les moyens de briser le cycle de l'insécurité alimentaire provoquée par les conflits. Il s'agit aussi d'examiner les moyens d'atténuer ces impacts, notamment en renforçant l'approvisionnement alimentaire mondial d'une manière compatible avec les obligations commerciales internationales, en promouvant le respect des obligations du droit international humanitaire et en mobilisant des ressources et une action collective pour améliorer la sécurité alimentaire et la résilience, en particulier dans les pays les moins avancés, selon une lettre de la présidence du Conseil de sécurité.
Mercredi, les Etats-Unis ont organisé une réunion ministérielle sur la faim au siège des Nations unies à New York à laquelle ont participé également un grand nombre de représentants des pays membres de l'organisation onusienne.

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