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Pendant que le boucher sioniste accentue ses exactions

L'OMS décrète l'hôpital al-Chifa «zone de mort»

Des frappes sionistes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU, ont fait près de 200 morts dont au moins 50 enfants dans une école qui héberge des déplacés.

L'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Ghaza visé par des raids sionistes, est devenu une «zone de mort», a dénoncé l'Organisation mondiale de la Santé qui a demandé son évacuation, au moment où l'armée barbare sioniste intensifie ses exactions dans le territoire assiégé. Le mouvement palestinien Hamas a indiqué samedi que des frappes sionistes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU dans le nord du territoire, ont fait près de 200 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés. Des images diffusées sur les réseaux sociaux authentifiées par les médias montrent des corps, certains couverts de sang, dans les étages de l'école al-Fakhoura du camp de Jabaliya, visée par une frappe selon le ministère de la Santé du Hamas, où des matelas avaient été installés sous des tables. La seconde frappe sioniste qui a touché une maison de Jabaliya, a tué 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.»Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritait des milliers de déplacés», a écrit sur X (ex-Twitter) le patron de cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, exigeant que «ces attaques» cessent.
Alors que l'agression entre dans son 44e jour dimanche, l'armée sioniste accroît ses attaques dans les zones de Jabaliya et de Zaytoun, dans le nord du territoire. Des centaines de personnes qui avaient trouvé refuge dans l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Ghaza, ont dû quitter les lieux samedi sous la menace des soldats sionistes. L'armée sioniste a ensuite nié avoir ordonné l'évacuation, prétendant une fois de plus avoir «répondu à une requête» du directeur de l'hôpital al-Chifa. Bloqué pendant vingt jours à al-Chifa, Rami Charab est arrivé samedi dans le centre de la bande de Ghaza, après des heures de marche.»A huit heures du matin», se rappelle le jeune homme de 24 ans, les haut-parleurs ont résonné. Un soldat sioniste ordonnait l'évacuation de l'hôpital «sous une heure sous peine de nous bombarder». Sur la route Salaheddine traversant le territoire du nord au sud, que Rami Charab a empruntée en partant, une cohorte de Palestiniens avance lentement. Un homme porte à bras-le-corps sa fille handicapée. L'organisation Médecins sans frontières (MSF) a annoncé qu'un membre de la famille d'un de ses employés avait été tué et un autre blessé lors de l'attaque d'un convoi qui évacuait 137 personnes d'al-Chifa. MSF n'a pas précisé l'origine des tirs.
L'hôpital al-Chifa est devenu une «zone de mort» où la situation est «désespérée» en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical, a affirmé samedi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui y a effectué une mission d'une durée d'une heure samedi. Selon l'OMS, l'immense complexe hospitalier hébergeait encore samedi 25 soignants et 291 patients, dont 32 bébés dans un état critique, 22 patients sous dialyse et deux en soins intensifs. De nombreux blessés souffrent d'infections graves en raison du manque d'antibiotiques et des mauvaises conditions d'hygiène, a rapporté l'organisation. «L'OMS et ses partenaires élaborent d'urgence des plans pour l'évacuation immédiate des patients restants, du personnel et de leurs familles» vers d'autres hôpitaux de Gaza, a ajouté l'OMS. Samedi soir, le gouvernement à Ghaza a annoncé que 12.300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements sionistes depuis le 7 octobre, dont plus de 5.000 enfants. Plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Ghaza ont été contraints sous la menace brutale de l'envahisseur sioniste à fuir vers le sud de l'enclave, selon l'ONU. La plupart ont fui en emportant le minimum et tentent de survivre dans le froid qui s'installe. Mais des frappes ont également lieu dans le sud de la bande de Gaza. Dans la nuit de vendredi à samedi, un bombardement a ainsi fait 26 morts dans la ville de Khan Younès, d'après le directeur de l'hôpital Nasser. Depuis le 9 octobre, le territoire est soumis à un «siège complet» par l'entité sioniste qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments. La conclusion d'un accord sur la libération des prisonniers du Hamas lors de son attaque le 7 octobre repose désormais sur des questions pratiques «mineures», a affirmé hier le Premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.»Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs (...) Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques», a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d'une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell. Les négociations en vue d'un accord ont connu «des hauts et des bas au cours des dernières semaines. Je pense que je suis désormais plus confiant dans le fait que nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité», a-t-il ajouté.

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