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Afrique du Sud

L’ANC conclut un accord de coalition

Cet accord va permettre aux responsables politiques de l’ANC de faire un vrai bilan des derniers résultats des élections législatives.

Les formations politiques en Afrique du Sud ont décidé unanimement d'entamer l'élection du Président, avant un gouvernement de coalition. Cette option se veut comme une priorité politique afin d'éviter au pays tout dérapage institutionnel ou une crise constitutionnelle.
Le Parlement sud-africain qui est le produit des dernières élections législatives a pu se réunir pour «élire le chef de l'Etat avant la formation d'un gouvernement de coalition inédit qui devrait graviter autour du centre», a-t-on souligné. Cette conception est l'oeuvre de l'ANC étant donné qu'il est la première force politique dans le pays même s'il a perdu la majorité absolue lors des dernières élections législatives.
Les médias sud-africains ont affirmé que «Cyril Ramaphosa, le président actuel, pourrait être reconduit à la tête du pays bien que son parti, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans, ait perdu sa majorité absolue à l'Assemblée nationale», mentionne-t-on.
Le responsable de la DA, Helen Zille, a déclaré que «à 02h00, nous pensions avoir conclu un accord définitif, mais ce matin, quelques problèmes sont apparus et ils essaient de les résoudre».
Dans le même sillage, le politologue Susan Booysen, a souligné que «outre la DA et l'IFP, Ramaphosa cherchera à obtenir le soutien de petits partis, afin de se prémunir contre l'éventualité que certains membres de son propre parti, l'ANC, le boudent», et d'ajouter «L'IFP va rejoindre un gouvernement d'unité nationale avec l'ANC et la DA, la stabilité du pays afin que les Sud-Africains voient leurs défis pris en compte»,annonce-t-on.
Le politologue Susan Booysen, a appelé dans ce sens à «l'installation d'un gouvernement d'union nationale, référence réconfortante à la formule trouvée à la sortie de l'apartheid avec la formation d'un gouvernement unissant le premier président noir Nelson Mandela et le dernier président blanc du pays Frederik de Klerk», affirme-t-on. De son côté, le président Ramaphosa, a appelé «tous les partis allant de l'extrême droite à l'extrême gauche à travailler ensemble», a-t-il indiqué. Une autre politologue Hlengiwe Ndlovu, a souligné que «L'ANC s'engage dans cette voie sous le couvert d'un gouvernement d'union nationale, mais en réalité ce n'est pas le cas... il s'agit plutôt de pourparlers de coalition», et d'ajouter «Le MK, nouveau parti de l'ancien président accusé de corruption Jacob Zuma, devenu la troisième force politique avec 58 sièges, a refusé toute discussion avec l'ANC tant que M. Ramaphosa resterait à la tête du pays. Son parti continue de contester les résultats des législatives et a aussi prévu de boycotter cette première session parlementaire», souligne-t-on. Dans un autre registre, l'ANC a annoncé avoir conclu un accord de gouvernement avec plusieurs partis. ÃA ce propos, l'ANC a souligné à travers son secrétaire général que «La coalition doit graviter autour du centre et inclure l'Alliance démocratique (DA) de centre-droit, le parti nationaliste zoulou Inkatha Freedom Party (IFP), ainsi que plusieurs autres petites formations», précise-t-on. Malema, ancien dirigeant de la jeunesse de l'ANC,a déclaré que le «parti n'était pas opposé à une large coalition et aurait voté pour le candidat de l'ANC à la Pprésidence si la présidence ou vice-présidence de l'Assemblée lui avait été accordée. Mais il a dénoncé l'alliance avec la DA et le FF plus. Cela représente l'impérialisme, le racisme et la suprématie blanche, l'arriération», a-t-il expliqué en soulevant quelques remarques et opposition quant à cette démarche en rapport avec le contenu de l'accord signe par l'ANC. Pour rappel, En Afrique du Sud, le président est «choisi parmi les députés lors d'un vote à bulletin secret de l'Assemblée nationale. Il doit ensuite choisir les ministres qui formeront l'exécutif à Pretoria». l'accord qui a été conclu pour former un gouvernement de coalition va permettre à l'ANCc de garder la présidence et gérer le mandat sans coup férir. Cet accord va permettre aux responsables politiques de l'ANC de faire un vrai bilan des derniers résultats des élections législatives afin de dépasser les lacunes qui viennent d'être enregistrées lors des dernières législatives.

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