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Interpol élit son président

Deux candidats en lice dont un Emirati accusé de torture

Les défenseurs des droits de l’homme sont vent debout: réunie depuis mardi à Istanbul, l’Assemblée générale d’Interpol, qui doit élire jeudi son président, pourrait choisir un général émirati accusé de torture. Le général Nasser Ahmed Nasser Al-Raisi, responsable des forces de sécurité des Emirats arabes unis, veut accéder à la présidence de l’agence de coopération policière, avec une unique candidature face à lui, celle de la Tchèque Sarka Havrankova. Les statuts d’Interpol accordent au président un rôle avant tout honorifique. C’est le secrétaire général Jürgen Stock, renommé pour un second mandat de 5 ans en 2019, qui assure la gestion des affaires courantes. En octobre 2020, 19 ONG s’inquiétaient du choix possible du général émirati, «membre d’un appareil sécuritaire qui prend systématiquement pour cible l’opposition pacifique». En parallèle, plusieurs plaintes pour «torture» contre Al-Raisi ont été déposées en France, où siège l’organisation, et en Turquie, pays hôte de l’AG. Ces procédures n’ont pas abouti. Un rapport britannique en mars révèle que les EAU ont exploité le système des notices rouges - les avis de recherche internationaux - pour faire pression sur des opposants. Le chercheur Edward Lemon rappelle que les EAU ont fait un don de 50 millions d’euros à Interpol en 2017 - une somme presque égale aux contributions statutaires des 195 pays membres, soit 60 millions d’euros en 2020. Les EAU, qui ont accueilli l’AG d’Interpol en 2018 et voulaient l’accueillir à nouveau en 2020, ont aussi «donné ou prêté 10 millions d’euros en 2019, environ 7% du budget annuel d’Interpol».

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