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Processus de sortie de crise en Libye

Dbeibah soutient la tenue des élections

La tendance est de plus en plus à une unanimité, même de façade, des différentes parties libyennes qui affirment leur adhésion au processus de sortie de crise tel que proposé par les Nations unies, c'est- à -dire sur la base d'une organisation des élections générales qui avaient avorté en décembre 2020, au grand dam de la communauté internationale et surtout du peuple libyen, las de plus d'une décennie de crise à la fois politique et économique. Mardi, c'est au tour du chef du gouvernement d'union nationale, issu des pourparlers du Forum de dialogue interlibyen en 2020, Abdelhamid Dbeibah, de réitérer son soutien à «toute activité ou initiative oeuvrant à la réalisation du rêve des Libyens, à savoir l'organisation des élections et la fin des étapes de transition». Un langage qui correspond tout à fait à celui du chef du gouvernement rival, Fathi Bachagha, désigné par le Parlement que préside Aguila Saleh, et qui considère néanmoins que la mission de Dbeibah et de son staff a pris fin depuis de nombreux mois.
Dans un discours prononcé, mardi, à l'occasion de la Conférence de la société civile sur les élections, organisée conjointement par la Haute Commission électorale et le ministère de l'Intérieur, Dbeibah a rendu hommage à «la symbiose caractérisant le travail de la Commission électorale et le gouvernement concernant l'organisation des élections dans les meilleurs délais», selon l'agence de presse nationale Lana.
«La tenue de cette Conférence traduit la convergence de vues et la volonté commune qui animent le gouvernement et la Haute Commission électorale dans le sens d'aller vers la tenue des élections dans les plus brefs délais», a indiqué Dbeibah qui, à plusieurs reprises, n'a pas cessé de souligner que le gouvernement est prêt à organiser les scrutins pour peu que la base constitutionnelle soit adoptée de façon consensuelle. Or, c'est là la difficulté principale et cela fait des mois et des mois que la balle rebondit entre le Haut Conseil d'État, basé à Tripoli, et le Parlement, basé à Tobrouk, sans qu'on sache à quelle étape sont parvenus les négociateurs du document-clé.
Le président de la Haute Commission électorale, Imad Al-Sayeh, peut se dire ouvert «à toute initiative à même de faciliter la tenue des élections» mais le constat est que «le principal obstacle pour l'organisation des élections demeure toujours l'absence d'une base constitutionnelle consensuelle», un motif qui avait été «à l'origine du report des élections du 24 décembre 2020».
La tenue de la Conférence qui a regroupé pas moins de 96 organisations de la société civile libyenne issues de toutes les régions du pays est en soi un pas important dans la mesure où elle signifie une nouvelle avancée dans le processus de sortie de crise mais le véritable déclic est d'ordre politique et concerne les principaux acteurs du conflit, à savoir les dirigeants de Tripoli et ceux de Benghazi, avec à leur tête le maréchal Khalifa Haftar, ainsi que les pays étrangers qui les soutiennent pour des raisons à la fois stratégiques et économiques.

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