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L’enquête belge en est à ses premières révélations

BFMTV découvre le virus de la corruption

L'information est tombée jeudi: la chaîne française BFMTV a ouvert une enquête interne depuis deux semaines, suite à la découverte de contenus diffusés sur son antenne, dans Le journal de la nuit, hors des circuits de la rédaction en chef chargée de la validation habituelle.
Le journaliste d'origine marocaine, en charge du Journal de la nuit, a été suspendu d'activité, dès l'ouverture de cette enquête interne pour laquelle le média qui se dit «victime dans cette affaire» compte prendre toutes les décisions nécessaires, à caractère individuel, en matière d'organisation ainsi qu'au plan juridique et judiciaires au terme de l'enquête précitée. Dans un communiqué, le syndicat des journalistes de BFMTV «a pris connaissance de soupçons d'ingérence concernant un journaliste de notre chaîne. Si les faits rapportés sont exacts, ils sont graves et condamnables. La SDJ est en lien continu avec la direction et espère que l'enquête permettra de savoir comment de tels agissements ont pu se produire. Elle rappelle toutefois qu'il s'agit d'un évènement exceptionnel qui ne remet pas en cause le travail du reste de la rédaction, laquelle remplit au quotidien sa mission d'information de manière intègre et sincère», a tenu à souligner le SDJ local.
Outre ce rebondissement, des sources dignes de foi évoquent un dérapage analogue au sein de la chaîne France 24 dont au moins deux journalistes seraient également suspectés de connivence avec le Maroc.
Les rebondissements actuels qui émaillent le déroulement de l'enquête menée par la justice belge autour des faits de corruption au sein du Parlement européen, à Strasbourg, et de la Commission européenne, à Bruxelles, ont fait boule de neige et du coup on découvre avec stupéfaction ce que tout le monde savait depuis belle lurette, mais avec le regard tourné ailleurs. Qui ne se souvient pas des articles de certains médias engagés dans le qui-tue-qui, durant les années 90, et qui ignore qu'une journaliste d'un quotidien connu sur la place parisienne mettait sa plume au service de la politique du Makhzen, sans le moindre scrupule. Derniers avatars de l'enquête belge, les eurodéputés belge Marc Tarabella et italien Andrea Cozzolino ont vu leur immunité levée, jeudi, par le Parlement. Mais dans le domaine de la déontologie médiatique, combien seront-ils à subir un pareil sort, tant on sait que le ver est dans le fruit depuis de trop nombreuses décennies.
L'eurodéputée française Manon Aubry (LFI), coprésidente du groupe de la Gauche, a raison de dire que «le compte n'y est pas... La justice avance, c'est une bonne chose, maintenant charge est au politique de faire son travail.»

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