Sommet de l’UA: Le Hamas salue la déclaration finale appelant à la fin de l'agression sioniste à Ghaza
Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a salué dimanche soir la déclaration finale du 37e sommet de l'Union africaine (UA), tenu samedi et dimanche à Addis-Abeba, qui appelle notamment à la fin de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, et au respect des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatives à la situation dans l'enclave palestinienne.
Le mouvement Hamas a souligné dans un communiqué qu'il "espère traduire la déclaration finale, avec des mesures pratiques de la part de tous les pays africains amis, d'une manière qui contribue à mettre fin à l'agression et à la guerre de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza".
Il a appelé aussi à "rompre tous les liens avec l'entité criminelle sioniste et à soutenir la lutte du peuple palestinien jusqu'à ce qu'il obtienne ses droits nationaux légitimes, notamment la création de l'Etat palestinien avec El-Qods pour capitale".
La déclaration finale du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, dont les travaux ont pris fin dimanche soir dans la capitale éthiopienne, appelle l'occupant sioniste à "se conformer aux décisions de la CIJ pour prévenir le génocide à Ghaza", rappelle-t-on.
Le communiqué condamne "la guerre brutale et le recours excessif à la force contre 2,2 millions de civils non armés". Et il appelle également l'entité sioniste à "répondre aux appels internationaux en faveur d'un cessez-le-feu permanent dans la bande de Ghaza", dénonçant "les punitions collectives contre les civils de Ghaza et les tentatives de les déplacer de force vers la péninsule du Sinaï".
De plus, la déclaration finale dénonce "le soutien apporté par certains pays à l'occupation", et exige "la levée du siège injuste imposé à la bande de Ghaza".
Par ailleurs, le texte appelle à "une enquête internationale indépendante sur les violations (sionistes) du droit international humanitaire à Ghaza, ainsi qu'à une enquête sur le ciblage des hôpitaux et des institutions médiatiques à Ghaza".
La déclaration appelle aussi à une enquête internationale indépendante sur l’utilisation par l'entité sioniste d’armes interdites au niveau international dans son agression contre Ghaza.