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Projet «Saffronfood»: une trentaine de safranières ciblées à travers le territoire national

Une trentaine de safranières réparties sur plusieurs wilayas du territoire nationale, sont ciblées par le projet Prima "Saffronfood" qui vise à promouvoir la production de safran biologique à travers six pays, dont l’Algérie, a-t-on appris, vendredi, des concernés.

Selon le responsable de la communication à l’Association nationale des producteurs de Safran (ANPS), Amir Beladel, le projet " Saffronfood", coordonné par l’Espagne et lancé cette année à travers six pays qui sont l’Algérie, l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, vise à améliorer quantitativement et qualitativement la production du Safran Biologique, grâce à l’apport de la science.

Une trentaine de safranières biologiques, membres de l’ANPS, réparties sur le territoire national (Nord, Est, Ouest et Sud), à raison d’une à deux safranières par wilaya, et de 17 pour Tizi-Ouzou, région montagneuse qui, de par son relief, dispose de plusieurs microclimats (différentes altitudes, mer), participent à ce projet, a-t-on ajouté de même source.

Dans le cadre de ce projet, il a été procédé, jeudi dernier, à l’installation d’un système d’irrigation intelligent conçu par le Centre de recherche scientifiques et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) de Biskra, au niveau de la safranière-pilote de M. Beladel, sise au village El Ainser dans la localité de Draa El Mizan, au sud-ouest de Tizi-Ouzou, a-t-on appris de ce safranier.

Ce système d’irrigation intelligent, breveté par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) du ministère de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, permet d’obtenir des parcmètres climatiques en calculant, entre autres, le taux d’humidité au sol, la température de l’air et la lumière. Dotés d’électrovannes il va gérer le système du goute à goute pour irriguer la parcelle, a expliqué M. Beladel.

Selon ce même producteur, 9 autres safranières de Tizi-Ouzou vont bénéficier d’enregistreurs de paramètres climatiques pour obtenir les données de chaque région, qui seront transmises directement au CRSTRA, pour étude.

Pour les 7 safranières restantes (sur les 17 de la Tizi-Ouzou qui participent au projet) il sera procédé à des analyses du sol et du safran produit, gratuitement, pour connaître la qualité et décider si les cultivateurs doivent améliorer leur production, a-t-il indiqué.

Chaque wilaya participante va bénéficier d’un projet de recherche du CRSTRA, selon M. Beladel, qui a observé que Saffronfood travaille aussi sur d’autres volets plus techniques, à but médicinal, culinaire et cosmétique, en s’intéressant, notamment, aux produits dérivés et aux composants volatiles du safran.

"Cette démarche permettra d’avoir des données précises sur le comportement des safranières, en fonction du climat et à partir desquelles on pourra améliorer la culture du Safran, le but étant d’augmenter le rendement et la qualité des safranières, tout en restant dans la culture biologique, et de connaître les terres les plus adéquates pour cultiver l’or rouge " a-t-il signalé.

"Il s’agit d’un travail à long terme avec des appuis scientifiques et une collaboration internationale pour produire un safran biologique qui est très rare et le plus demandé sur le marché mondial et qu’on veut développer en Algérie ", a-t-il précisé.

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